S’habiller différemment ?

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Depuis la pandémie, les Bruxellois semblent acheter moins de vêtements. Une bonne nouvelle pour la planète ? Pas nécessairement pour Alternatives Economiques, qui poursuit dans son article: les arrière-boutiques sont pleines de stocks à écouler coûte que coûte. C’est ainsi que fonctionne la « fast fashion »: fabriquer en masse, à bas coût, des collections sans cesse renouvelées, puis pousser les consommateurs à les acheter.

« Et si cela ne marche pas, on jette. Combien de vêtement ont ainsi fini à la poubelle parfois même avant d’avoir été portés ? Difficile de le savoir, car les marques ne s’en vantent pas. Depuis 2013, H&M aurait jeté 12 tonnes de vêtements chaque année. En Europe, selon Oxfam,  4 milliards de tonnes de vêtements sont jetées chaque année, après n’avoir été portés qu’entre sept à dix fois en moyenne ».

Afin de limiter ce gâchis, une nouvelle tendance fashion commence à émerger. Pour une mode plus responsable: ne confectionner que des vêtements qui sont réellement désirés. Des vêtements fabriqués à la demande, grâce à des pré-commandes en ligne. Plutôt que d’acheter beaucoup de pièces à bas coût qui s’abîment vite, des nouvelles firmes proposent d’investir dans de belles pièces qui seront portées plusieurs années. Pas évident pour tous ceux et celles qui ne peuvent investir dans la qualité et que l’on croise avec des sacs bruns de Primark, bourrés de vêtements neufs à prix réduits. Une association de consommateurs livre cinq bons plans pour s’babiller enfin durable.

photo extraite de l’article d’Alternatives Economiques

4 réflexions sur « S’habiller différemment ? »

  1. Carl

    Bonjour,

    Merci pour cet article aux chiffres effarants… Mais tout de même, 4 milliards de tonnes par an de vêtements sont jetés en Europe ?
    Sur le site d’Oxfam, il y a en effet la phrase suivante (reprise par Alternatives économiques) : « En Europe, 4 milliards de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. »
    https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/
    En comptant 750 millions d’Européens, cela ferait, si je compte bien, 5 tonnes par an par habitant… Il y a probablement une erreur d’un facteur 1000.

    Ce qui me semble relativement nouveau, c’est qu’avec les possibilités d’impression en ligne, on achète des t-shirts ou sweat shirts fabriqués pour un évènement spécifique (un camp scout, une année scolaire, la nouvelle saison sportive…), ce qui pousse à l’achat de vêtements dont nous n’avons en réalité pas besoin.

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    1. Yvan Vandenbergh

      Voilà la réponse d’Oxfam et encore merci pour votre vigilance.
      Nous venons de corriger le chiffre, il s’agit effectivement de 4 millions et non 4 milliards. Nous sommes navré.e.s pour cette erreur de texte et avons prévenu Alternatives Economiques bien entendu. Manon Duval – Oxfam France

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  2. LM

    Tout à fait d’accord ! Oui, dans le futur, nous allons devoir changer notre façon d’acheter nos vêtements… ou du moins, en acheter moins et de meilleurs… ou encore n’acheter que ceux dont nous avons besoin. Nous devons et devrons absolument changer notre façon de vivre dans le futur. Nous ne pourrons pas reprendre la même vie d’avant sans se poser des questions. Il y va de notre survie. LM

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    1. Yvan Vandenbergh

      Vous avez raison. Ce chiffre énorme aurait dû m’alerter. J’ai pris contact avec Oxfam France pour des explications de la part de cette ONG, généralement très fiable. Pour la suite de vos propos, je partage votre point de vue.

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