Sven Gatz: Bruxellois d’honneur ?

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S’il fallait nommer un citoyen bruxellois d’honneur en cette fin d’année, sans doute le ministre Sven Gatz (Open VLD) figurerait-il parmi les nominés ?  C’est comme Bruxellois néerlandophone qu’il vient de signer, dans De Morgen, une Opinion qui s’intitule « Bruxelles n’est pas une mendiante ». Elle résume son point de vue en cas de nouvelle réforme de l’Etat, basée sur quatre Régions avec suppression des Communautés. Pour lui, il y a quatre questions qui doivent être réglées au préalable, pour qu’un débat sur Bruxelles ait du sens. Elles vont à peu près toutes dans la direction que nous défendons ici depuis longtemps.

Voici les grandes lignes de ces quatre préalables, que vous trouverez détaillés et bien argumentés dans l’article de Bruzz, qui fait état de cette Opinion et dont nous vous livrons une traduction libre avec DeepL.com.

1  Le transfert vers Bruxelles des budgets que gouvernement flamand et la Fédération Wallonie-Bruxelles affectent à nos écoles et lieux culturels.

2  Une nouvelle loi de financement plus juste pour Bruxelles, avec la régionalisation de l’impôt sur les sociétés ou la collecte de l’impôt (en partie) sur le lieu de travail des personnes physiques. Ou les deux.

Une simplification des institutions bruxelloises, moins de mandataires, moins de niveaux d’autorité, de meilleures structures.

4  Un fédéralisme à quatre doit donc s’accompagner du renforcement d’un contrepoids fédéral. Par exemple, en re-fédéralisant certaines compétences ou en créant une circonscription fédérale.

 

1 réflexion sur « Sven Gatz: Bruxellois d’honneur ? »

  1. bernard gentil

    C’est une bonne idée de vouloir reconsidérer nos institutions. Depuis des décennies, quand on a des conflits, on crée des « bidules », on crée des postes, on place ses copains.

    Regardons les ministres de la santé en Belgique : on en a 9. Et cela complique chaque fois tout. A quoi bon augmenter si cela sclérose ?

    On parle des Provinces ? Des gouverneurs, des députés, des cabinets provinciaux ? Tout cela paralyse le pays, freine la bonne gouvernance, retarde les décisions.

    Courage et dégrippons notre mécanique institutionnelle.

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