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On savait un certain nombre de partis opposés au projet d’une Belgique à quatre Régions, avec la suppression des Communautés qui l’accompagne (1). Voir le président du PS bruxellois s’opposer à ce projet, mis en avant par le président de son parti, est plus étonnant. Cet article de La DH en dit plus et la traduction libre de cet article de Bruzz aussi.
« On n’améliore pas le niveau d’éducation en régionalisant l’éducation. Nous devons nous attaquer aux besoins réels, mais je ne suis pas sûr que nous y parviendrons si nous régionalisons la culture et l’éducation ». a déclaré publiquement Ahmed Laaouej, président du PS bruxellois, mais aussi leader du PS à la Chambre et bourgmestre de Koekelberg. Il poursuit: « Renforcer les régions est une chose, mais il faut aussi tenir compte de la réalité de Bruxelles. Je ne suis pas non plus convaincu que les Flamands accepteront que les francophones de Bruxelles gèrent l’enseignement néerlandophone à Bruxelles ».
D’aucuns – mais pas tous – estiment que dans ce projet de Belgique à quatre, il n’est pas question que les francophones s’occupent de la gestion de l’enseignement néerlandophone. S’il reste du travail à effectuer – par les francophones – pour régler un certain nombre de situations problématiques liées à ce transfert de compétences, il ne faudrait pas que des dissensions internes au sein des partis fassent obstacle à cette rationalisation tant attendue du paysage institutionnel de la Belgique.
(1) Dans cette nouvelle configuration les deux Communautés ne seraient plus des « entités fédérées », ce qui ne devrait pas les empêcher de se définir un rôle sur le plan culturel et éducatif. Rien ne devrait, par exemple, s’opposer à ce que la Région flamande puisse être pouvoir organisateur d’écoles à Bruxelles.
Etonnante position d’un homme politique qui a pourtant déjà fait preuve d’ouverture d’esprit !
Il devrait comprendre que des relations apaisées et constructives passent d’abord par un stade d’indépendance acceptée (ou imposée) par (aux) partis communautaires francophones d’abord soucieux de la région wallonne. La Fédération Wallonie-Bruxelles est un pipe-line opaque aux peuples; lesquels sont en droit, par expérience, de soupçonner de sombres magouilles politiciennes (au détriment de qui?) alors qu’ils ont si soif de transparence.
Il nous faudrait le glaive d’un Alexandre le grand ( au niveau fédéral également)…
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S énario proposé par Johan Vande Lanotte kl h a 1p ans déjà. Le temps de mûrir…
« Johan Vande Lanotte plaide pour une union belge à quatre entités » https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_johan-vande-lanotte-plaide-pour-une-union-belge-a-quatre-entites?id=5632283
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Mais aussi un partisan inattendu: André Alen, jusqu’il y a peu président de la Cour constitutionnelle et architecte (sous Dehaene et Martens) de la structure fédérale actuelle.
Ondertussen had Alen ook het Grondwettelijk Hof uitgetekend, waarin hij in 2001 ging zetelen en waarvan hij in 2014 de voorzitter werd. Nu hij daar met pensioen gaat, kan hij voor het eerst in decennia vrijer spreken. ‘Ik ben in mijn revolutionaire periode terechtgekomen’, lacht Alen. Maar de conclusie van de architect is doodernstig: de Belgische constructie wankelt. ‘Wie vindt zich nog terug in de Brusselse instellingen? Niemand. Institutioneel en financieel zitten we op de limiet. De realiteit dwingt ons om fundamenteel te hervormen.’
‘Ik heb mijn hersenen gepijnigd over een oplossing. Ik ben niet de eerste die het zegt, maar volgens mij moeten we het pad dat we in 1970 insloegen, met gemeenschappen en gewesten, verlaten en naar vier deelstaten gaan: Vlaanderen, Wallonië, het Duitstalig gebied en Brussel.’
https://www.standaard.be/cnt/dmf20201225_97446554
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