Happy Monday: faire la fête

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Drôles de fêtes sans aucun doute. Mais des fêtes quand même, parce que les Bruxelloises et les Bruxellois ont plus que jamais besoin d’oublier les soucis et les tracas d’une l’année à nulle autre pareille. La Ville de Bruxelles n’a pas lésiné sur l’installation de véritables fééries lumineuses pour nous faire rêver. Les Galeries royales ont suspendu des milliers d’origamis dorés sous son immense verrière. Les vitrines – enfin réouvertes – se donnent aussi des airs de fête. Il y a même du vin chaud au centre des galeries. Oui, nous ferons la fête pour attendre des temps meilleurs, des temps sans coronavirus et des temps pour se reprendre dans les bras.

Noël se fêtera en petit comité et il n’y aura personne dans les rues après 22h. Le peuple de Bruxelles sait que la fermeture des écoles et les congés en entreprises vont limiter les contacts et nous donner une chance exceptionnelle de faire reculer la transmission du virus. C’est pourquoi nous respecterons les règles, même s’il y a autant d’avis que de Bruxellois à propos de  leur pertinence et de leur cohérence. Nos chiffres sont (étaient?) les meilleurs du pays malgré la densité de notre population. Nous savons ce qu’il faut faire pour les faire baisser à nouveau.

Nous ne nous faisons pas tester suffisamment. Se faire dépister est devenu beaucoup plus facile et rapide à Bruxelles. Une belle occasion d’être rassurés et de pouvoir rencontrer ses proches, s’ils font la même chose. Une bonne occasion aussi de décider de rester chez soi si on est détecté positif, même sans symptômes. Pour le prochain Happy Monday, je cherche à rassembler les bonne nouvelles de cette drôle d’année. Pas si évident. Peut-être pouvez-vous m’aider à me remémorer les bonnes nouvelles qui nous ont réjouis au cours de l’année 2020 ?

Charles Kaisin, Origami For Fife

3 réflexions sur « Happy Monday: faire la fête »

  1. Francois Carton

    Au rayon des bonnes nouvelles, j’ai oublié deux points importants :
    1) Le public s’est rendu compte que les politiques de restrictions budgétaires si chères aux néo-libéraux tatchériens et autres Michel sont très, très néfastes à la santé publique. Donc à soi.
    2) Que les dettes publiques ne sont un désastre à éviter à tout prix que si le politique le décide.
    Sur ces deux points il y a des limites mais certainement plus accommodantes que ce libéralisme mortifère qui sévit depuis 30 ans et nous laisse une société brutale et en lambeaux.
    Petit à petit, la roue tourne vers plus de bon sens, cette crise sanitaire y a contribué. Bonne nouvelle !

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  2. Francois Carton

    « …nos chiffres sont les meilleurs du pays  » et la Flandre collectionne les plus mauvais : c’est marrant, on n’entend plus De Wever, Bart ! C’est pas une bonne nouvelle ça ?
    Plus sérieusement, le populisme en a pris un coup et l’UE s’est densifiée. Vive l’UE !

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  3. Marie-France Maesschaelk

    Bonjour et merci pour votre message journalier. Ma bonne nouvelle, c’est le rôle plus visible apparu de ce que l’Europe, tant décriée, peut faire pour nous, ces dernières semaines par exemple, pour la coordination de la commande et de la distribution du vaccin.

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