Vivre sous les toits ?

Bruxelles manque cruellement de logements, mais un grand nombre de maisons ne comptent que deux ou trois étages et parfois même un seul. Sans rien démolir, il serait cependant possible d’ajouter un étage à la plupart des maisons bruxelloises. Des milliers de logements supplémentaires sans consommer un seul m2 de terrain.

Vivre sous les toits a commencé à se généraliser, lorsque de simple tabatières ou des chiens-assis, on pu être remplacés par de vastes Velux, qui apportaient lumière et isolation thermique. Ce type d’aménagement a cependant ses limites en n’offrant généralement qu’un immuable carré de ciel, sans vue sur la ville et sur la vie. L’exemple ci-dessus – plutôt réussi – a été photographié au Marché aux Poissons. Avec sa grande vitre et ses fenêtres latérales ouvrantes, il offre de d’autres d’autres perspectives et une réelle qualité de vie.

Que ce soit pour ce type de rénovation, pour la création d’une terrasse ou même d’un simple balcon, les règles d’urbanisme propres à nos 19 communes sont cependant souvent autant d’obstacles à l’innovation et à la création d’étages complémentaires. Avec la perspective d’un réchauffement climatique à venir et des confinements successifs, ne serait-il pas temps de revoir ces règlementations dans les communes ou alors des dérogations au niveau régional ?

Comment peut-on encore construire des maisons unifamiliales en centre-ville ? (près de Dansaert)

 

 

 

3 réflexions sur « Vivre sous les toits ? »

  1. Francois Carton

    Il y a 5 ans, nous avons renouvelé et isolé la toiture, percé et posé un « chien assis » donnant sur un toit plat qui a été également isolé et transformé en terrasse de 30m2.
    L’obligation d’un permis de bâtir et les demandes de primes ont déclenché un flot de demandes administratives … et augmenté notre précompte immobilier de 500€/an.
    Je ne me plains pas de cette mauvaise surprise. Notre système de répartition, globalement bon, a payé mes études universitaires dans une université de qualité, payé les études universitaires de mes enfants (dont un long cursus de médecin) sans m’obliger à prendre de coûteux emprunts. Il paye ma (petite) pension, mes soins de santé (lourds). Il m’assure des médicaments a bas prix. Il m’a aidé, via des crédits d’impôts, à financer mon logement. Il m’a soutenu dans une période socialement difficile etc.
    Il est normal que pour assurer de telles prestations, les impôts nous paraissent parfois lourds. De plus, pour l’anecdote, ayant vécu 10 ans en Suisse (sécu minimum, 18 mois de chômage maxi, obligation de contracter une assurance santé privée et impôts à environ 33%), j’ai pu comparer l’impact sur le salaire poche dans les deux pays; la ponction est équivalente : environ 50%.
    Bref, je ne me plains pas. Alors qu’es-ce qui me dérange dans cette lourde augmentation de mon précompte suite à ces transformations ?
    La manière ! Le manque de clarté des pouvoirs publics concernés sur les conséquences de notre décision d’améliorer notre maison et d’y créer un duplex-terrasse. L’impression d’avoir été manipulé, piégé malgré les efforts didactiques mis en place et notre bonne volonté. La certitude qu’il y avait « quelque part dans le bazar » une prime au travail au noir, aux actions en « stoemelinckx ». Comme une vague odeur de république-bananière en gestation …
    Cette expérience personnelle n’est qu’une petite goutte sans grande conséquence mais elle s’ajoute sans doute, à d’autres petites gouttes et participe à la méfiance générale envers nos démocraties.
    L’Etat, à tous les niveaux de pouvoirs, doit pratiquer la transparence et la coopération.

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  2. Philippe Van Parijs

    Cher Yvan,
    Tout à fait d’accord avec toi.
    Lors de la rénovation de notre maison, nous avons fait percer le toit à l’arrière et remplacé la lucarne par une porte-fenêtre et une petite terrasse (donnant sur un séjour-cuisine voir la maison plus basse sur la photo). Pour les occupants de la partie supérieure de la maison (actuellement notre fils cadet, sa femme et leurs deux enfants), cela fait une énorme différence
    Lors des réunions du comité de quartier, je me suis toujours opposé aux propriétaires s’opposant à la création de terrasses pour préserver la privacy de leur jardin. Le désagrément pour eux est infime par rapport au bénéfice pour les occupants des étages.
    Bien amicalement,
    Philippe

    [cid:B57853B9-2C90-44AA-A9D2-19799C5FA216]

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  3. BERNARD GENTIL

    C’est vrai que c’est une bonne idée. L’obstacle principal se situe du côté des …. pouvoirs publics.

    Permis, inspecteurs et …. révision complète de l’immeuble est de son revenu cadastral.

    Et demander des primes est la voie royale pour une analyse totale de l’immeuble, de ses moyens de chauffage, de ses relations environnementales etc…

    Renseignons-nous bien avant les démarches techniques et administratives.

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