Bruxsels, je t’aime, moi non plus

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De Standaard vient de quitter la Flandre pour s’établir à Bruxsels et consacre l’entièreté de son magazine du WE (1) à la formulation d’une image inédite de notre ville. Vous trouverez ICI la traduction d’un extrait plus politique. Pour De Standaard, la Belgique francophone n’est pas un grand bloc monolithique. “Cette dilution de Bruxelles entre les deux Régions pousse automatiquement les néerlandophones et les francophones de Bruxelles à se rapprocher les uns des autres », y relève Pascal Smet. Simultanément, nos citoyens européens – qui ne peuvent pas voter – demandent à être davantage impliqués dans notre vie politique. Une fierté s’est développée à Bruxelles, un sentiment bruxellois. Ici, il n’y a pas de culture dominante, pas d’histoire commune, pas d’histoires de héros. Ce que le peuple de Bruxelles partage, c’est Bruxelles et un avenir.

« Il existe un pacte tacite entre les responsables de Bruxelles: la prochaine réforme de l’État ne doit plus être décidée au-dessus de leur tête. Il doit y avoir quelqu’un à la table qui défende les intérêts de Bruxelles ». avance Guy Vanhengel. « On pourrait nous citer en exemple, alors qu’il a fallu seize mois au fédéral pour former un gouvernement, nous avons formé une coalition similaire en quelques semaines. Vivaldi peut apprendre quelque chose de nous en termes d’empathie, de recherche d’un intérêt commun et d’investissement dans de bons contacts personnels, Bruxelles montre la voie ».

« Il y a une atmosphère positive au sein du gouvernement bruxellois. La saga Vivaldi semble renforcer la confiance en soi. Bruxelles est prise plus au sérieux par les politiciens. C’est peut-être lié au déclin de l’image de la Flandre, qui a été pendant des années le parangon inattaquable de la bonne gouvernance ». On constate déjà un intérêt croissant de l’étranger pour Bruxelles. « Je crains que la Flandre soit en train de lâcher Bruxelles », dit Pascal Smet. Bruxelles est une trop grande menace et dans le même temps, en Chine, Jan Jambon a constaté qu’ils ne connaissent que Bruxelles. Bruxelles est devenue l’inévitable passerelle.

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bedankt voor de montage Copyright Joris Snaet/ De Standaard 2020

2 réflexions sur « Bruxsels, je t’aime, moi non plus »

  1. Francois Carton

    Tout à fait hors sujet : je deviens bègue à force de lire des féminisation de texte genre « un.e seul.e lecteur-trice …  » !! Suis-je seul à en-en avoir marre-marre de ce dictat orthographique politiquement correct ? Je ne crois pas. Et cela comprend des opinions féminines.

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  2. larryinbrussels

    « nos citoyens européens – qui ne peuvent pas voter – demandent à être davantage impliqués dans notre vie politique ».

    Et pourtant je constate que parmi les membres du Conseil bruxellois pour le Multilinguisme, annoncé en grande pompe au Parlement bruxellois le 26 septembre, il n’y a pas un.e seul.e non-Belge…

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