Les Bruxellois ne s’en laissent pas conter


À l’automne 1356, le comte de Flandre, Lodewijk van Male, a conquis Bruxelles, la capitale du Brabant. Il voulait s’approprier le Brabant et se proclamer Duc de Brabant. C’était sans compter avec Everard t’Serclaes. Oui, oui, celui que l’on voit étendu sur le côté de la Grand-Place. C’est N-BB  Nieuw Brabantse Belangen qui relate l’histoire à sa façon (traduction libre).

Le 24 octobre, un groupe de partisans franchit les remparts de Bruxelles, près du Warmoesbroek où habitait Everard. Ils pénètrent jusqu’à la Grand-Place et réussissent à enlever la bannière de Flandre de l’hôtel de ville. Ils jettent le drapeau dans la rivière. Lorsque la population a vu l’étendard brabançon flotter à nouveau sur l’hôtel de ville, elle s’est rebellée et a chassé le reste des troupes de Flandre. Cette rébellion a ouvert la voie au retour du véritable duc de Brabant et a obligé le duc à garantir aux Brabançons des libertés étendues dans une Charte dite de la Joyeuse Entrée, dont le contenu est évoqué ICI.

Sans les actes héroïques d’Everard t’Serclaes et de ses compagnons, la révolte populaire ne se serait jamais manifestée. De l’avis de la N-BB, il mérite quelques statues supplémentaires à travers la ville … et d’ajouter ironiquement: avec la disparition prochaine de celles de Léopold II, il y aura de la place pour de nouvelles statues de ce véritable héros brabançon.

 

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