La planche à billets tourne

________________________________________

Facile de faire tourner la planche à billets avec l’aval de la Banque Centrale Européenne. La Région de Bruxelles, mais aussi le Fédéral, promettent de l’argent frais aux personnes et aux entreprises qui en ont besoin, suite à la crise sanitaire. Ils ont même déjà commencé à en distribuer. C’est nécessaire et même indispensable. Se pose cependant la question des critères et des conditions pour l’attribution de cette aide, ainsi que la limite des montants que la Région et l’Etat vont devoir emprunter pour pouvoir la distribuer. La dette sans précédent qui va être créée par la génération au pouvoir au profit des entreprises et des personnes de cette même génération sera finalement à charge de la nouvelle génération.

Alors que des aides ont déjà été attribuées, les critères généraux sont toujours en discussion au parlement fédéral. Qui faut-il aider ? Sachant qu’on ne peut – et qu’on ne doit – pas aider tout qui le demande. Faut-il imposer des contreparties, comme déjà suggéré pour Brussels Airlines ? ou des engagements à réduire l’empreinte carbone des candidats bénéficiaires ? Comment exclure ceux qui éludent l’impôt ? Evitons de répéter les erreurs de la crise financière de 2008.

Les gouvernements danois et polonais viennent d’annoncer que les entreprises enregistrées dans des paradis fiscaux ne seront éligibles à aucun de leurs programmes d’aide. Les Danois éliminent aussi celles qui versent des dividendes et rachètent leurs propres actions. Les Polonais les réservent à celles qui ne procèdent à aucun licenciement. La France s’interroge sur les moyens à mettre en oeuvre pour implémenter ces conditions.

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.