Happy Sunday: une autre vie surgit

_____________________________________________

Une autre vie a démarré samedi matin. Une vie sans réunions, sans écoles, sans cinémas, sans cafés ni restaurants. Tout ce qui nous semblait normal devient extra-ordinaire et mérite réflexion. Prendre le temps de revoir notre agenda, cuisiner davantage, inviter amies ou amis mais au compte-goutte, surveiller notre santé, accompagner nos enfants, écouter de la musique à la maison, retrouver le temps de lire ou se nourrir de podcasts, de télévision, de Netflix ou de médias sociaux … Une perturbation de nos habitudes de cette ampleur ne devrait pas manquer de nous interpeler sur notre façon presque automatique d’aborder la vie en ville. Certains voient même dans l’arrivée du virus, un progrès possible pour notre santé ?

Le coronavirus semble faire office de catalyseur pour stimuler un sentiment d’urgence. Les politiques réalisent, d’heure en heure, la nécessité d’un gouvernement fédéral – comme le confirme l’article en français de la VRT. L’enseignement comble son retard par rapport au numérique. Le télétravail prend son envol. Noël Mamère va plus loin et parle dans Le Monde de l’effondrement d’un modèle: « le coronavirus nous fait vivre une sorte de répétition générale, avant l’effondrement majeur d’un modèle qui a trouvé ses limites».

Si le rush non justifié sur le papier de toilette, les masques buccaux ou les pâtes, crée des paniques superflues, la crise sanitaire contribue aussi à rassembler citoyennes et citoyens face à l’adversité. Une solidarité et des collaborations inattendues émergent un peu partout. Etre prudents, mais ne pas avoir peur les uns des autres, des Bruxellois.e.s proposent de faire des courses pour des personnes âgées ou pour garder des enfants sans école, font leurs courses en semaine et pas sur internet, commandent des repas à emporter dans les restaurants aux frigos remplis de victuailles ou leurs proposent une avance, pour des repas à prendre après le 3 avril, …

billet rédigé avec les contributions de plusieurs lectrices et lecteurs

 

1 réflexion sur « Happy Sunday: une autre vie surgit »

  1. Florence Richter

    Bonjour Yves,

    On s’est rencontrés à l’émission « Les experts » de BX1 où j’étais invitée avec Hervé Hasquin. A cette émission, toi et moi avons vivement repris H. Hasquin, semble-t-il « inconscient » des problèmes posés par le capitalisme contemporain.

    Je me suis inscrite à ton blog que je lis avec intérêt.

    Suite à ton blog ci-dessous sur « l’effondrement », puis-je te suggérer la lecture de mon roman-pamphlet « *Qui est Georgette ? 2046-2054* » (pour lequel j’étais invitée à l’émission) : ce n’est pas de la publicité narcissique de ma part, mais je suis bien informée et depuis longtemps sur la critique du capitalisme, la décroissance, et l’effondrement. Et surtout j’en donne écho dans mes deux derniers livres, à savoir : – le conte philosophique « *La déesse et le pingouin* », éd. Avant-Propos, 2014, préface de François Ost; voir aussi le site http://www.ladeesseetlepingouin.com où je reproduis notamment des mails et lettres de spécialistes de ces questions avec lesquels je suis en contact (plus ou moins réguliers). – le roman-pamphlet « *Qui est Georgette ? 2046-2054* », éd. Samsa, 2019… où la pieuvre Alice raconte la fin du monde, et où une musicienne et militante écologiste nommée Rose enquête à ce propos : il y a notamment une scène -imaginaire bien sûr- où Rose prend la parole au Parlement européen et évoque la décroissance économique. Par exemple, l’économiste français Serge Latouche (un des pères de la décroissance), a lu mes deux livres, et les juge excellents. Bref, ces lectures peuvent t’intéresser.

    A bientôt j’espère, Bien cordialement, Florence Tél. : 0479/603.258

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.