Pourquoi la 5G tarde à Bruxelles ?

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Après la 4G, la nouvelle donne sera la 5G. Elle promet des transmissions plus puissantes et rapides pour la téléphonie et l’internet, mais aussi pour tous les objets connectés, dont ceux d’une médecine du futur. La Belgique est à la traîne et les entreprises s’en plaignent.
Que se passe-t-il ?

Citée par Le Journal de l’Environnement, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail reconnaît « un manque important, voire une absence » de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires liés à l’exposition aux fréquences autour de 3,5 GHz [gigahertz], bande de fréquences de la future téléphonie mobile 5G en France. En Belgique, Physalis Consult est très active dans cette lutte contre l’exposition aux fréquences de la 5G.

Chez nous, ce sont le Régions qui doivent attribuer les licences, habituellement par mise aux enchères. Si la Flandre et la Wallonie semblent disposées à accepter les normes d’émission élevées des nouvelles antennes, Bruxelles se montre plus prudente pour des raisons de santé publique insuffisamment documentées. Pas question de faire des Bruxellois les cobayes d’un progrès risqué. La RTBF en dit plus ICI. Par ailleurs, les entreprises estiment qu’il faut accorder les fréquences aux opérateurs belges le plus rapidement possible et surtout les accorder gratuitement, sans se livrer à ce système d’enchères. Ambiance.

 

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