La force de travail de Bruxelles

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Poumon économique de la Belgique, notre Ville-Région procure du travail à plus de 700.000 personnes. Quelques chiffres ICI. Une grande partie de ces emplois se situent dans le secteur tertiaire et demandent des cols blancs, souvent d’un haut niveau de qualification. L’offre d’emplois dans le domaine manuel et manufacturier est insuffisante pour absorber l’ensemble des cols bleus de la cité, dont une part reste sans emploi. L’exigence de bilinguisme et même de trilinguisme souhaitable – même si parfois excessive – est aussi un obstacle à leur engagement. 77 000 Bruxellois ont trouvé un emploi en dehors de leur Région.

Il faut se réjouir de voir près de 330 000 Wallons et Flamands venir nous prêter main forte pour occuper les emplois que nous créons … même si on préférerait les voir venir en transport en commun plutôt que seul en voiture. Voire même, assister à leur  installation dans la ville où ils gagnent leur vie ? Où restent les incitants ?

En Belgique, 85% des travailleurs trouvent un emploi dans leur propre Région et même 75% dans leur propre province. Deux exceptions: le Brabant flamand et le Brabant wallon, où respectivement 47% et 54% travaillent hors de leur province, principalement à Bruxelles.

 

5 réflexions sur « La force de travail de Bruxelles »

  1. Francois Carton

    Je crois me souvenir que les activités de transit sont comptabilisées dans le PIB d’un pays (finances, marchandises etc) alors contenu PIB= contenu « chiffres d’affaires » de cet article ?

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  2. Philippe Van Parijs

    Les chiffres cités par L’Echo sont étonnants. Le PIB de la Belgique en 2018 est de 450 Md euros (https://www.statista.com/statistics/524844/gross-domestic-product-gdp-in-belgium). Celui de Bruxelles en ferait donc près de la moitié (et pas 19% comme habituellement estimé, ou 33% comme bizarrement affirmé dans l’article).
    Il doit y avoir un couac quelqu part.
    Mais chiffres itnéressants sur la localisation de l’emploi par province.
    Philippe

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      1. Yvan Vandenbergh

        Poumon économique: la réponse reçue de la rédaction du journal L’Echo rappelle qu’il s’agit d’un article de 2012. Si nous le citions, c’est parce que le journal y faisait référence pour une des premières fois à la notion de « poumon économique ». Cet article était en provenance de l’agence Belga, et ni le journaliste de L’Echo, ni moi, n’avons été interpellés par les chiffres suspects, heureusement relevés par Philippe Van Parijs.

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  3. LM

    Belle analyse de la question bruxelloise et de la question belge aussi ! A quand une zone métropolitaine efficace, englobant les deux Brabants ? Quand les régions seront-elles suffisamment apaisées que pour travailler mieux, ensemble, au bien-être de tous leurs habitants plutôt que de se chamailler ? A quand surtout, une meilleure répartition de l’impôt des personnes physiques pour que la région bruxelloise soit refinancée correctement ? Rêvons… rêvons… LM Votre blog mériterait une colonne dans un quotidien !

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