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C’est la disponibilité (probable) d’une place de stationnement en rue, à proximité de sa destination, qui pousse l’automobiliste à se déplacer avec son véhicule personnel. Parking en surface, parking souterrain public ou d’entreprise, agissent comme de puissants aspirateurs à voitures. C’est pour diminuer la congestion, la production de CO2 et pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons, que les autorités ont osé commencer à prendre des mesures – pas toujours très populaires – et avec la crainte de voir diminuer le nombre de personnes visitant la ville.
Supprimer 65.000 places de parking en surface en 5 ans en les remplaçant par du stationnement souterrain et renforcer les zones à basse émission, est au programme de la Région. Elle vient aussi de rendre plus coûteuse la taxe sur les emplacements de parking à construire par les bureaux. Elle tente enfin, d’unifier la politique de stationnement régionale en ralliant les communes à son Agence de stationnement … avec encore de nombreuses communes réfractaires comme Saint-Josse.
Réduire les parkings, réduire les voitures, tout cela est bel et bien. Mais comment feront les livreurs et les entrepreneurs pour circuler? Dans mes contacts informels avec les autorités publiques, on chuchote que c’est le moindre de leurs soucis. Il faut dire que ce sont des mesures socialistes et écologiques dont on sait que les petits indépendants ne sont pas leur tasse de thé.
Attention de ne pas mettre tout dans les mains des grosses entreprises, comme à Londres, qui ont les mandats exclusifs (et onéreux) de circulation. Dans cette hypothèse, en effet, on aurait un quasi monopole et … une explosion des coûts.
Mais a-t-on réfléchi jusque là ?
Bernard
Oui, il y a déjà des problèmes pour les entreprises qui doivent effectuer des travaux, particulièrement dans le piétonnier. Les démarches administratives sont laborieuses et les réponses lentes à venir. Comment demander à l’avance une date d’accès pour un remplacement de toiture alors qu’il faut nécessairement qu’il ne pleuve pas… Certains entrepreneurs ne veulent plus venir travailler dans le piétonnier ou même à Bruxelles, ou alors demandent plus cher.Une solution doit être recherchée d’urgence.