La Flandre paye-t-elle pour nous ?

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C’est la question que pose La Libre. « Les Flamands paient beaucoup plus au gouvernement qu’ils ne reçoivent en retour », souligne la N.VA sur son site web. « La Flandre transfert des milliards vers la Wallonie qui maintiennent bien trop de Wallons dans leurs hamacs« , lâchait Jan Jambon trois semaines avant les élections.

Cet argument, utilisé par d’autres partis flamands, Vlaams Belang en tête, constitue un carburant pour les partis du nord du pays et l’un des moteurs de leurs demandes d’autonomie et de régionalisation.

Mais que paient réellement les Flamands pour les francophones ? L’économiste Eric Dor (IESEG) a réalisé une étude précise sur le sujet, publiée en juillet. Vous pourriez être surpris des réponses que vous allez trouver ICI, même si on fait souvent dire aux chiffres ce que l’on veut bien.

 

2 réflexions sur « La Flandre paye-t-elle pour nous ? »

  1. Francois Carton

    Je ne suis pas économiste, je ne comprends pas la logique de cet article. P.e. que veut dire ce bout de phrase  » Il a étudié la contribution des ménages à … » : quelle contribution ?? L’impôt ? La plus-value du travail du ménage ?
    Je trouverais beaucoup plus intéressant une étude critique sur les principes juridico-institutionnelles qui sont à la base des partages du gâteau fédéral entre les deux blocs linguistiques. Ne doivent-ils pas être actualisés ? Politiquement revisités?
    Pourquoi cette clé 60/40 alors que le nombre de Flandriens est inférieur à 60% ? Ce transfert Sud-Nord est-il pris en compte ??
    Idem pour le partage 80/20 entre bruxellois francophones et flamands; idem pour le partage de l’emploi dans les ministères fédéraux; idem pour les commandes d’infrastructures (à croire, à Bruxelles, que les francophones Wallons ou Bruxellois sont dépourvus d’entreprises de travaux publics..) etc.
    Je demande à voir.

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    1. Yvan Vanderbergh

      Ces clés de partage sont évidemment arbitraires et injustes. Elles sont le résultat de compromis historiques « à la belge » et il faudrait pouvoir les remettre en question. Mais la plupart des partis ont peur d’ouvrir la boîte de Pandore, pareil pour le survol de Bruxelles. Pour la dotation de la SNCB, par exemple, faut-il tenir compte de l’étendue du territoire de chaque Région ou du nombre d’habitants ? Pas si évident, même si l’actuel 60/40 au profit de la Flandre (et rien de spécifique pour Bruxelles) devrait être revu. LE RER est quasi terminé en Brabant flamand, ce qui est loin d’être le cas en Brabant Wallon … et les 36 gares bruxelloises ne forment toujours pas un second réseau « métro ».

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