La fin de la Belgique ?

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Le Standaard publie ICI, un article titré « La fin de la Belgique n’est pas une science-fiction ». Article traduit en français par Daardaar. Le journal poursuit, en rappelant que « depuis des années, seul un Flamand sur sept se déclare favorable à l’indépendance » une statistique qui dérange manifestement tout qui souhaiterait jouer le scénario de la fin jusqu’au bout.

La solution a été trouvée il y a dix ans déjà : la doctrine Maddens, qui consiste à laisser sciemment les relations se dégrader entre les Flamands et les autres, afin de rendre le divorce de plus en plus inévitable au fil du temps. En d’autres termes, il faut perturber au quotidien le fonctionnement de la machine fédérale jusqu’à ce qu’elle s’arrête d’elle-même.

Bart Maddens, politologue à la KUL, l’a affirmé lui-même : « Il va de soi que l’instabilité augmentera encore davantage si on suit ma stratégie. C’est d’ailleurs le but » (De Tijd, 13 juin 2009). Toujours d’actualité, cette doctrine s’illustre aujourd’hui par la difficulté de composer un gouvernement fédéral. Aucune bonne volonté semble se dégager. La N-VA a-t-elle intérêt à gouverner la Belgique fédérale ? Le P.S. va-t-il renoncer à l’essentiel de son programme pour gouverner le pays avec la N-VA ? Ou va-t-il s’associer avec le CD&V, le SP.A, l’Open VLD ou Groen pour gouverner sans le premier parti de Flandre ? Les informateurs royaux ont-ils une carte secrète pour sortir le pays de l’enlisement et contrecarrer la doctrine Maddens ?

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