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A Bruxelles, les enseignants sont bien mieux payés que leurs collègues de Finlande, souvent citée en exemple pour les résultats de ses élèves. Ce n’est donc pas là que réside le secret de leur réussite. C’est un dossier de la RTBF, qui compare ICI la situation en Europe

Le rapport de la Commission européenne relève aussi une constante: quel que soit le pays, il y a différence de salaire notable selon les niveaux d’enseignement. Si l’on en croit les affirmations « Tout se joue avant 6 ans » ou « Tout est joué avant l’entrée en secondaire » mises en avant par plusieurs chercheurs, ne faudrait-il pas revoir les grilles barémiques à la faveur de la formation prolongée des enseignants du primaire et revoir la formation et les salaires des frœbéliennes et des puéricultrices ?

Vu la pénurie d’enseignants à Bruxelles, il importe de renforcer l’attractivité de la profession par tous les moyens, notamment grâce à des barèmes plus favorables, comme on l’a fait pour le recrutement des policiers. Vu l’importance des redoublements, des échecs et du nombre de jeunes en rupture d’école, c’est à la fois les programmes et les pédagogies qui doivent être revus et adapté à la situation particulière de Bruxelles, dont la maîtrise des langues. Pour cela, il faudra, à tout le moins, que les deux Communautés acceptent de reconnaître la spécificité bruxelloise ou qu’une fusion des communes octroie à Bruxelles un Echevin de l’éducation régionale …