Choisir la  » bonne  » géothermie

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Nous sommes les premiers (après les germanophones) a avoir constitué un gouvernement. Il a défini ses priorités vertes et sociales, que la presse a détaillées. Je comptais vous reparler aujourd’hui d’une énergie urbaine durable: la géothermie. Apparement, je n’en trouve pas trace dans l’accord de gouvernement.

Le signal d’alarme lancé par des sismologues par rapport aux installations de géothermie profonde – qui exploitent la chaleur en forant à plusieurs kilomètres sous terre –  a semé le doute sur la géothermie, que nous avons présentée comme une alternative durable pour notre production d’énergie et la climatisation de nos bâtiments.

Un de nos lecteurs – ingénieur – tient à faire la distinction entre la géothermie verticale profonde et la non profonde. La géothermie profonde, il n’y jamais vraiment cru: vraiment trop cher et compliqué chez nous, pour des résultats peu convaincants du point de vue du rendement énergétique. Si en plus il y a des risques sismiques, il faut évidemment arrêter les frais immédiatement. 

Par contre, il reste convaincu que la géothermie verticale non profonde peut jouer un rôle majeur dans notre mix énergétique, et encore mieux si on peut la coupler au refroidissement passif : on « recharge » alors le sol en calories pratiquement gratuitement pendant l’été, ce qui améliore énormément le rendement des pompes à chaleur en hiver.

Cela sera-t-il encouragé par le programme du nouveau gouvernement bruxellois ?

 

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