De nouvelles habitudes alimentaires

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Notre alimentation urbaine va devoir évoluer, à la fois pour des raisons de santé – qui réclame plus de légumes et de fruits, vu une consommation au plus bas en 10 ans – et pour sauver le Sud de la planète, dont nous enrichissons les grands propriétaires terriens par nos importations massives, mais dont nous affamons la population … qui finira par venir frapper à nos portes. Oui, il va falloir diminuer volontairement notre consommation de viande – n’en déplaise au MR – parce que sa production mobilise trop de terres et d’aliments.

C’est Michael Hall, professeur à l’université d’Oxford, qui fait le point de la situation dans un nouvel article pour The Conversation. En conclusion, il propose 8 pistes pour éviter une crise alimentaire globale. C’est encourageant, c’est en anglais, mais particulièrement facile à comprendre.

Les pistes évoquées demandent des changements radicaux tant de la part des producteurs que des distributeurs. Ils devront être stimulés par des politiques coordonnées d’encouragements et de contraintes par les Etats, notamment au niveau européen. Toutefois, plusieurs de ces pistes sont aussi à la portée des consommateurs éclairés et responsables que nous devenons. Et si ce qui est bon pour la planète est aussi bon pour notre santé, c’est du Win-Win, surtout si nos talents culinaires reconnus en font aussi une découverte et un plaisir.

 

1 réflexion sur « De nouvelles habitudes alimentaires »

  1. potteve

    Il apparaît effectivement impératif de diminuer notre consommation de protéines animales, tant pour l’avenir de la planète que pour la santé humaine: les cartographies de certaines maladies se recoupent avec celles de la consommation importante de viande et de produits laitiers: cancer du colon et viande rouge; ostéoporose, cancer de la prostate, diabète de type 1 insulino-dépendant et produits laitiers. Les 3/4 de la planète consomment peu de viande et peu ou pas de produits laitiers. Les Japonais ne consomment pas de produits laitiers et ne souffrent pas d’ostéoporose. Le lait des animaux contient l’hormone de croissance IGF1 (destinée en principe à leurs petits). Notre alimentation occidentale est devenue trop acide, la viande est acidifiante, alors que les légumes, les fruits, les herbes potagères et les diverses noix sont alcalinisants et apportent du potassium et du calcium végétal.

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