Protéger les lanceurs d’alerte

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La santé de la démocratie et l’avenir de l’urbanité demeurent entre leurs mains. Les lanceurs d’alerte dénoncent la déloyauté des institutions quelles qu’elles soient. Dans Le Soir, Vincent Engel y consacre un éditorial circonstancié. « La désobéissance civique est perçue par les autorités dénoncées comme une forme de déloyauté, justifiant la répression la plus violente, alors qu’elle est avant tout une loyauté à des principes autrement plus sacrés. Ce sont celles et ceux qui sont dénoncés par les lanceurs d’alerte qui sont déloyaux et infidèles ».

« La désobéissance civique est considérée avec la plus grande méfiance et regardée comme une préfiguration de l’anarchie. Or aujourd’hui, beaucoup de philosophes s’accordent à penser qu’une certaine désobéissance peut être nécessaire au bon fonctionnement des institutions démocratiques » c’est ce qu’a affirmé Françoise Tulkens au Palais des Académies dans une intervention plus complète en avril 2019.

Le Parlement européen vient d’approuver, à une très large majorité, de nouvelles règles destinées à mieux protéger les personnes qui révèlent des informations sur des activités illégales ou dangereuses, acquises dans un contexte professionnel. Elles incluent la création de canaux de signalement « sûrs » des violations de la législation de l’UE, tant au sein des entreprises qu’à destination des autorités publiques. Après le fédéral, la Région wallonne va légiférer et désigner des personnes référentes pour recevoir les dénonciations des fonctionnaires, qui seront protégés contre les mutations et le licenciement.

Qui d’entre vous sait ce qu’il en est en Région bruxelloise ?

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