Amour et haine des trottinettes

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Qui eût cru qu’un jour des adultes se déplaceraient en trottinette ?  C’est plutôt avec un petit hélicoptère personnel dans le dos que la science-fiction imaginait l’an 2000. En quelques mois cependant, les trottinettes partagées ont réussi à faire partie du paysage urbain. Pour la plus grande joie de ses utilisateurs et parfois pour l’exaspération la plus vive des autres usagers de l’espace public. C’est qu’elles roulent vite, circulent parfois sur les trottoirs, ne s’arrêtent pas nécessairement aux feux rouges et – en « free floating » – se déposent n’importe où après usage.

La Région et les communes n’ont rien vu venir et tentent à la hâte de mettre un peu d’ordre dans la situation, d’autant que les blessés se multiplient aux urgences et dépassent déjà ceux occasionnés par les vélos. Saint-Josse les interdit sur son territoire. La Région se tâte, la police aussi. Où peuvent circuler les trottinettes ?  à quelle vitesse ?  quel éclairage ? faut-il imposer un casque ? les utilisateurs doivent-ils être assurés ? les questions fusent, les réponses tardent.

Un journaliste de L’Echo constate ICI « que les trottinettes partagées sont vite jetées et obsolètes et constituent un défi écologique et économique majeur pour tous les nouveaux acteurs du secteur. Sont-elles un plus pour les villes d’aujourd’hui et pour l’écologie en tant que telle? La question se pose de plus en plus à mesure que les Lime, Dott, Flash ou autres Tier envahissent nos rues et nos trottoirs de manière plus ou moins ordonnée. Le bon usage n’est pas encore là, une crise de jeunesse qui passera ?

photo Lime

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