Anticiper et organiser la reconversion

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Avant la délivrance de tout « permis de bâtir » le politique ne devrait-il pas d’urgence exiger de chiffrer l’impact environnemental du projet présenté et la possibilité de sa reconversion dans le futur ?

Dans 20 ans, la nouvelle génération n’habitera plus, ne se déplacera plus et ne travaillera plus comme aujourd’hui. Tout ce qui s’imagine et se construit actuellement, ne devrait-il pas être conçu pour pouvoir être reconverti aisément par les usagers du futur ? N’est-ce pas la seule manière d’éviter le gaspillage de matières premières précieuses et l’accumulation de déchets irrécupérables ?

L’exemple de Mercedes Benz – qui  se prépare à un avenir que la société imagine connecté, automatisé et électrique – montre que le privé s’y attelle à sa manière. La classe politique aura-t-elle la vision et le courage nécessaires pour s’y mettre, avant que l’évolution de la planète ne rende cette démarche sans objet ?

2 réflexions sur « Anticiper et organiser la reconversion »

  1. dhph99

    Bonjour, je partage votre vision sur la nécessité de prévoir des infrastructures urbaines qui soient encore pertinentes dans 20 ans. Par contre je ne crois pas que l’exemple de la mondialisation et du tout au big data soit représentatives du futur, dans vingt ans. Je pense plutôt à un scénario comme celui là https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/3104/3/Pierre%20Lacroix%20PAYSAGES%20RESILIENTS%202017.pdf
    Dans ce cadre, la question est donc comment rendre nos villes plus résilientes.

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  2. LM

    Vos commentaires sont très visionnaires ! Merci de nous amener à y réfléchir… pour commencer à agir… LM

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