En finir avec les substituts salariaux

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On fait la file à cantine du gouvernement flamand à Tour et Taxis pour ses sandwiches à 1,40€ emportés à pleins paniers et son plat du jour à 4€, comme l’annonce Bruzz qui cite De Morgen. Réservée aux fonctionnaires, la cantine est un avantage extra légal dont ils sont obligés d’exclure les « visiteurs » de plus en plus nombreux à tenter d’en profiter.

Les entreprises et les administrations ne paient pas de cotisations sociales sur ces avantages offerts à leur personnel et constituent donc une sorte de concurrence déloyale vis à vis des restaurants. On connaissait déjà cela avec les « véhicules de société », alors même que la mise à disposition du véhicule et (dans la plupart des cas) du carburant est un substitut clair à une partie des rémunérations et contribue à l’engorgement des routes.

« La taxation sur le travail élevée explique en partie le succès des modes alternatifs de rémunération en Belgique. Il peut donc sembler logique d’envisager ce dossier dans le cadre d’une réforme fiscale large, allant dans le sens d’une diminution de la fiscalité sur le travail et d’une augmentation sur d’autres secteurs tels que les ressources ou le capital. Le débat sur les voitures de société est toutefois rarement objectif et serein ». Les défenseurs du système comme ses détracteurs ont en effet tendance à verser dans un discours simpliste, mobilisant raccourcis et approximations, c’est pourquoi IEW y consacre un dossier en vue d’objectiver la situation.

Un lecteur de Bruzz propose une solution bien plus simple : Geef iedereen het loon waar ze recht op hebben en schaf alle extra voordelen af. Waarom moeten broodjes gesusidieerd worden? Waarom moeten sommigen 3 x meer betalen voor hetzelfde product omdat ze voor een kleine werkgever werken in niet voor een groot (overheids)bedrijf?

 

 

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1 réflexion sur « En finir avec les substituts salariaux »

  1. Jean-Marc Sparenberg

    En tant que fervent défenseur de simplicité politique, je ne peux qu’approuver totalement! Le raisonnement pourrait d’ailleurs être étendu aux chèques repas, aux chèques sports et culture, aux écochèques, aux titres-services et autres « monnaies de singe ». Ce sont des systèmes complexes, chers (à qui cela profite-t-il?), et qui seraient avantageusement remplacés par de l’argent, assorti d’un système de taxation juste. L’argent est une invention particulièrement efficace, et qui garantit une grande liberté à tous les acteurs (pour autant qu’ils en aient un montant décent!). Simplifions tout ce qui peut l’être… Mais rien de plus!

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