La réforme de l’école patine

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Ce pacte d’excellence, supposé mettre fin aux mauvais résultats de l’enseignement de la Fédération Wallonie Bruxelles, tarde à voir le jour. Pire, selon La Libre il pourrait faire marche arrière sur la question du redoublement, qui coûte très cher et qui n’arrive que bien rarement à requalifier les doubleurs qui en « bénéficient ».

A Bruxelles, une part non négligeable des élèves en difficulté ne disposent que d’une connaissance très rudimentaire du français, qui n’est pas leur langue maternelle. Ils peinent ainsi à s’intéresser et à suivre les autres matières. Ils échouent donc lamentablement. Ce n’est pas en leur imposant de recommencer le même programme que leur niveau de français va s’améliorer.

Nous ne reviendrons pas sur notre plaidoyer pour une pédagogie « français langue étrangère » qui a fait ses preuves, mais qui n’est toujours pas d’application, ni enseignée à l’école normale, ni même reconnue. Le bonnet d’âne plutôt aux brillants pédagogues de la fédération Wallonie Bruxelles qu’aux élèves victimes d’un enseignement non adapté à population bruxelloise d’aujourd’hui.

 

2 réflexions sur « La réforme de l’école patine »

  1. Loretani Alexandrina

    Appeler un chat, un chat. Des classes de maternelle et écoles primaires dans lesquelles ne se retrouvent QUE des enfants d’origine(s) diverses immigrée(s) (avec parfois des parents deuxième ou troisième génération de « nouveaux Belges » qui, eux-mêmes ont eu une scolarisation souvent chaotique) mais qui s’expriment à l’extérieur de l’école UNIQUEMENT dans leur langue d’origine (mon vécu dans une école de devoirs fréquentée par une multitude d’enfants d’origine étrangère dont la connaissance du français en fin de primaire présageait un échec certain en secondaire), cela ne va pas! Il faut, primo que ces enfants soient totalement immergés dans des classes majoritairement « belgo-belges » et donc arrêter de les concentrer dans les écoles ghettos proches de leur domicile; deuzio que ces parents aient l’obligation, pour ceux qui maîtrisent pas le français (langue majoritaire à Bruxelles) de suivre assidûment des cours !

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