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Le futur de Bruxelles sera vert ou ne sera pas. Ce n’est pas la victoire des femmes et des hommes politiques d’Ecolo que je salue, mais la victoire d’un avenir plus sain et plus durable que ce parti met en avant. Alors qu’aux communales on vote pour des gestionnaires, ici les Bruxellois ont voté massivement pour un programme, pour une politique. Il est particulièrement réjouissant et rassurant de constater cette victoire saluée par la presse au lendemain du rapport alarmant du GIEC.
La plupart des communes vont devoir mettre davantage de vert à leur programme, pas seulement des espaces verts, mais surtout une meilleure qualité de l’air, des chaussées plus sûres, des itinéraires protégés pour des cyclistes quotidiens, des circuits plus courts et équitables pour l’alimentation et un contrôle constant des effets sur l’environnement des décisions à prendre. C’est une grosse responsabilité pour ce parti s’il veut confirmer son score aux régionales, aux fédérales et aux européennes de mai prochain. L’Echo interroge: Les écologistes pourront-ils transformer “le signal de l’électeur” en prise de pouvoir? Quelle sera la durabilité de ce rebond vert ? Dans son édito, Le Soir y voit un avertissement aux partis traditionnels.
Le virage à droite et le populisme annoncés ne se sont donc pas confirmés. Le nationalisme prôné par la N.VA n’a pas séduit l’électeur bruxellois manifestement plus mûr et plus prudent que les politologues et les sondages ne l’envisageaient.
Mon billet sur les réactions rapides de Paris et de Tokyo suite aux canicules était programmé pour ce lundi, il paraîtra demain, en illustration de cette vague verte qui a déboulé sur notre Happy Monday.