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Alors que Bruxelles souffre de paupérisation, toute tentative en vue d’y maintenir ou d’y ramener une classe moyenne est régulièrement rejetée et qualifiée de « gentrification ». S’il faut légitimement lutter contre les abus et le dérives de la gentrification, n’est-il pas regrettable de s’opposer à tout développement qualitatif en agitant le spectre de la gentrification ?
Selon CityLab, la renaissance de South Bronx à New York semble s’être opérée sans éliminer la population existante et sans rejeter ses valeurs et son mode de vie particulier. Carter y affirme : “ Gentrification happens when people in certain communities are taught to believe that their neighborhood has no real value”. La construction de logements à prix abordable et la reconnaissance du mode de vie des habitants en sont les conditions de base.
Avec l’opposition qui se manifeste actuellement contre le contrat de quartier des Marolles, il pourrait être intéressant de lire le témoignage d’habitants du Bronx qui ne se sont pas opposés au développement de leur quartier pour autant qu’ils n’en soient pas exclus. Je vous livre ici un extrait significatif, mais je vous encourage à trouver le temps de lire ICI le texte complet paru sur le site de CityLab. Facile à lire, encourageant, à contre courant et rafraîchissant.