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Celles et ceux qui redoutent une ville formatée sont comblé.e.s, le mobilier urbain bruxellois est tout ce qu’il y a de plus disparate. Les 19 communes, Bruxelles Mobilité et Sibelga sont compétents pour commander du mobilier urbain. Un simple coup d’œil en rue suffit pour identifier des dizaines de modèles de bollards et potelets, en bois, en acier, en fonte, en plastic … Il semblerait qu’il y ait plus de 150 modèles de corbeilles et poubelles publiques à Bruxelles, vive la gestion des stocks et les appels d’offre au meilleur prix.
Anne-Charlotte d’Ursel (députée régionale MR) dans La Capitale : « Cela met considérablement à mal la vision régionale en matière d’aménagement urbain mais aussi l’identité bruxelloise. Le mobilier urbain constitue un vecteur d’identité important. À la fois repère visuel et image de marque, il fait partie de la conscience collective des habitants et parfois même de l’imaginaire universel. A titre d’exemples : les cabines téléphoniques rouges de Londres, les colonnes Morris à Paris ou encore les célèbres bouches d’incendies new-yorkaises.
Pour la députée, il semble raisonnable de considérer que le niveau régional est le mieux à même de garantir la cohérence du développement urbain à l’échelle de tout le territoire bruxellois. Elle vient de déposer au parlement bruxellois une proposition d’ordonnance portant sur l’organisation d’une centrale d’achat régionale de mobilier urbain.
© VT in Bruzz
AC d’Ursel a raison, toute MR fusse-t-elle : il faut à cette Région des repères d’appartenance communs à toutes les communes. Une Région forte – seule audible pour les autres entités de ce pays- ne passera pas par des communes fortes, bien au contraire.
« …et parfois même de l’imaginaire universel » prout ma chère, et que ferons nous de notre identité communale, entre perdre notre culture avec l’anglais et notre citoyenneté face a une région administrativement mal gérée et politiquement soumise à la droite flamande que proposez-vous aux bruxellois !