L’anglais: avenir de la Belgique ?

 » Je me promenais à Anvers samedi passé et le titre de mon livre était présent partout : sur les canettes de bière, sur les t-shirts… »
Hatim Kaghat

L’anglais est-il l’avenir de la Belgique? c’est apparemment la question principale retenue par Corentin Di Prima pour Le Soir, suite au débat qui a suivi la parution du livre de Philippe Van Parijs « Belgium. Une utopie pour notre temps ». Une question qui a fait l’unanimité … contre elle.
« Faire de l’anglais la lingua franca, la langue commune, des Belges » c’est non, même si « le bilinguisme français-néerlandais est en recul, tandis que l’Anglais occupe désormais, pour les jeunes générations, une place incontournable » pour Philippe Van Parijs, qui  a proposé d’en faire « la langue véhiculaire du royaume, ce ciment linguistique qui lui fait défaut ».

Vous lirez ICI  les divers arguments développés contre ce projet par les quatre personnalités politiques – deux francophones, deux néerlandophones – interrogées par Ivan De Vadder (VRT) et Béatrice Delvaux (Le Soir). Face à cette rare unanimité des hommes politiques des deux communautés, Philippe Van Parijs répondra : « Mais à quoi servirait un philosophe s’il mettait d’accord l’ensemble des politiques ».

L’article se termine cependant par un encadré, rédigé par Béatrice Delvaux, qui relève brièvement les autres aspects développés dans cette utopie pour la Belgique de demain, non abordés dans l’article du journal. Le lecteur resterait-il toujours supposé ne s’intéresser qu’à l’aspect le plus spectaculaire d’une problématique ?

> dernière minute une Lettre en français d’Ivan De Vadder, commentateur politique à la VRT: «L’utopie qui fait la force».

 

1 réflexion sur « L’anglais: avenir de la Belgique ? »

  1. Yvan Vandenbergh

    Alain Maskens nous communique
    « Les quatre personnalités invitées à réagir à la proposition de Philippe Van Parijs ont une moyenne d’âge de 58 ans.
    Pas étonnant qu’ils freinent des quatre roues, attachés au – et nourris par le – modèle engendré par le 20ème siècle.
    Je suggère à Philippe Van Parijs de présenter et discuter son Utopie devant des auditoires jeunes, ceux-là même qui devront créer la Belgique du 21ème siècle. »

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