L’intelligence de la N-VA

______________________________________________

Je ne diabolise jamais la N-VA, qui reste un parti démocratique et un rempart contre le Vlaams Belang. Si on l’attend toujours avec une position claire de ses candidats bruxellois pour l’avenir de Bruxelles, l’intelligence de la N-VA est d’avoir plusieurs figures. On peut parler avec Jan Jambon (N-VA, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur), on se dit que c’est un type respectable, mais quand on entend Theo Francken (N-VA, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, on est clairement à l’extrême droite. Sa mission est d’aller chercher les voix de l’extrême droite, de siphonner les voix du Vlaams Belang

On peut se poser la question de savoir si ce ne sont pas des provocations délibérées. On envoie Francken au feu avec comme objectif de tester jusqu’où on peut aller au niveau du gouvernement et faire un tabac dans les sondages. Ce que Francken fait, c’est monter les gens les uns contre les autres. Il surfe sur la peur du déclassement social. Vous avez cette classe moyenne à laquelle on s’adresse pour faire basculer les choses, qui a tellement peur de tomber dans le déclassement social, de devenir pauvre, qu’elle se fait le porte-parole de ces politiques en stigmatisant les plus faibles qu’eux.

C’est le côté cynique, machiavélique, pervers du système. On ne contribue pas à la cohésion sociale en agissant ainsi. Il n’y a pas de happy end au populisme. (ndlr faut bien que je vous dise que ne sais plus où j’ai trouvé ces phrases en italiques, mes excuses pour leur auteur).

1 réflexion sur « L’intelligence de la N-VA »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.