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Non, il ne faut pas en finir avec la Ville de Bruxelles, mais pour être un vrai pouvoir de proximité, ne devrait-elle pas devenir une commune comme une autre ? administrer le seul Pentagone ? Avec ses 52. 803 habitants et son centre historique, le Pentagone constitue une commune à part entière. La question sera au coeur du débat qui se tiendra à Bozar le 27 mars. Un véritable événement, parce que le sujet est tabou au parlement bruxellois, composé de nombreux municipalistes, Président et Ministre-Président y compris.

Revoir le territoire que doit gérer le pouvoir communal de Bruxelles, c’est aussi revoir l’attribution du bois de la Cambre, de la Bourse, du stade national, des palais des expositions,  … autant d’infrastructures d’intérêt régional. La place du Maire de Bruxelles (le Ministre-Président) ne devait-elle pas être à l’hôtel de Ville ? Et celle du bourgmestre du Pentagone par exemple à la Maison du Roi ?  Ce grand chambardement pourrait aussi être l’occasion de revoir certaines frontières communales héritées de l’histoire, mais pas toujours très rationnelles.

Aujourd’hui, c’est toujours la seule commune de Bruxelles qui demeure la capitale de la Belgique, du gouvernement flamand, de la fédération Wallonie Bruxelles, de l’Union Européenne et non la bien nommée  » Région de Bruxelles Capitale « . Souvent qualifiée  » d’Etat dans l’Etat « , la Ville de Bruxelles entre trop souvent en compétition avec la Région et parfois  même de manière virulente. Cela ne devait-il pas cesser ? Un Maire, comme à Londres, à Vienne ou à Berlin ? et puis 19 « mairies d’arrondissement » comme à Paris ?

Des experts feront le point de la situation. Aula Magna rappellera la position des Etats Généraux de Bruxelles et la classe politique sera amenée à se prononcer au cours d’un débat qu’on imagine déjà animé et dont la composition n’est pas encore définitive.

Serez-vous le 27 mars à 19h à Bozar (entrée galerie Ravenstein) ?