Parcours d’intégration en panne

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La décision a été prise récemment de rendre le parcours de citoyenneté et d’intégration obligatoire à Bruxelles, bien après la Flandre et même après la Wallonie. Le parcours sera bien évidemment pris en charge par des institutions flamandes et francophones de Bruxelles.

Côté francophone, les arrêtés d’application tardent à se concrétiser, aucune offre pour le moment pour le parcours obligatoire dont le financement n’est pas assuré.
Côté néerlandophone le gouvernement flamand a décidé de réduire le personnel affecté à cette mission. On parlerait de 170 ruptures de contrat, dont les 56 premières victimes ont déjà reçu leur préavis. Parmi elles, 13 travaillaient au BON (Onthaalbureau Inburgering Brussel) qui assure l’intégration à Bruxelles des primo arrivants  qui optent pour le régime néerlandophone.

Une carte blanche de Khadija Zamouri (open VLD) – membre du parlement bruxellois – fait le point de la situation. Si elle reconnaît que la Région de Bruxelles a bien trop tardé à rendre ce parcours obligatoire, elle estime que les décisions que la Flandre vient de prendre, ne constituent pas un exemple que Bruxelles doit suivre et que les comparaisons établies entre Bruxelles, Anvers et Gand ne sont pas correctes. Elle en conclut que voilà un projet très opportun, un beau départ, mais un projet mal géré, un système informatique toujours inopérant et un programme qui n’aboutit pas – en pleine crise de l’asile – pour cause d’intrigues politiciennes. La N-VA qui ne manque pas une occasion de vilipender la gouvernance bruxelloise n’a aucune raison de s’en vanter.  Groen exige un audit. La carte blanche  de Khadija Zamouri dans Bruzz en dit plus.

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