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Eric Corijn fait le point sur les propositions contenues dans la carte blanche de Zakia Khattabi dont nous nous sommes fortement réjouis ICI. Il est professeur émérite à la VUB et il est notamment à l’initiative de la Brussels Academy, membre actif d’Aula Magna et lecteur assidu de ce blog.
Vous trouverez ICI le contenu intégral de sa carte blanche parue dans Le Soir de ce jour. Il y souligne l’intérêt de partir d’une vraie page blanche pour reconstruire totalement les institutions bruxelloises sur de nouvelles fondations. Un exercice qui permettra aussi de distinguer les partisans d’une refonte complète des institutions par rapport aux réformateurs qui se contentent de redistribuer les pouvoirs existants.
Eric Corijn y livre son diagnostic, exige la rédaction d’un nécessaire cahier des charges, développe sa vision d’une nouvelle métropole où l’institutionnel n’est plus conçu pour satisfaire l’Etat et ses tribus mais pour mieux représenter les Bruxellois dans une démocratie renouvelée et co-productive. Il s’agira aussi de traiter le grand déséquilibre fiscal qui rend la périphérie (très) riche par rapport au centre. Accabler les Bruxellois pour le désordre existant est un comble.
L’architecture actuelle du pouvoir est dépassée. Il faudra que les électeurs puissent l’exprimer clairement par leurs suffrages.
@ Xavier Vaes . Très jute : pour qui voter ? En tous cas dans la situation actuelle, pour des partis communautaires dont les ailes W et F n’ont absolument aucun intérêt à laisser la bride sur le cou aux Bruxellois. Personnellement, j’ai une idée folle : créer le temps d’une élection, un parti « blanc » qui recueillerait le vote de tous ceux qui réclament une scission nette des actuels partis communautaires.
L’objectif serait que le débat devienne public, que cette scission « s’inscrive dans les étoiles » et que, en attendant, le fait régional soit plus systématiquement pris en compte.
François Carton
J’aime bien Eric Corijn. Mais tout ce qu’il souhaite discuter doit être la volonté et l’expression d’une population de plus en plus hétérogène. Alors quand on évoque la popularité de Mr Franken il y a du boulôt à faire avec les « forces vives ».
D’accord avec Eric Corijn mais… quand il dit « Il faudra que les électeurs puissent l’exprimer clairement par leurs suffrages. », pour qui voter ?
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