Des murs entre communautés

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Ce n’est pas à la frontière mexicaine, ni à la frontière israélienne, mais à Schaerbeek. Selon La Capitale, une école francophone et une néerlandophone vont s’ouvrir, côte à côte, sur le site « Van Oost » avec une salle de sport commune financée par la Région, mais avec une clôture qui séparera les enfants dans la cour de récréation à la demande des Communautés (1). En 2018, dans une ville officiellement bilingue, on croit rêver.

 » Cela nous est imposé par le Vlaamse gemeenschapscommissie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui subsidient respectivement l’école communale néerlandophone et l’école communale francophone. Cette clôture n’empêchera pas le contact entre les élèves. » (Michel De Herde DéFI échevin de l’enseignement francophone).  «  2 km de murs et clôtures sont la réalité quotidienne vécue par environ 30.000 enfants bruxellois » affirme le Groupe du vendredi dans une excellente analyse  tandis que Jette  montre qu’autre chose est possible.

Quand la Région finance, c’est une salle de sport commune, quand les Communautés financent, c’est l’apartheid. Vivement la régionalisation de l’enseignement et la fin des Communautés en tant qu’entité fédérées.

(1) Sans mur, pour les assurances, il faudrait que les enseignants qui surveillent la cour soient bilingues (sic). Ils n’ont donc pas pensé à en mettre deux: un de chaque régime linguistique ?

5 réflexions sur « Des murs entre communautés »

  1. Van Bambeke Michel

    Les referendums amènent souvent des impasses (Brexit, Catalogne) Les positions sont fort partagées . Les votes sont le résultat de questions mal posées, dont la plupart ignorent les véritables conséquences.

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  2. De Neutre Brigitte

    Merci Yvan…c’est en effet « délirant »…je fais suivre… A bientôt te lire

    Brig

    Envoyé de mon iPad

    >

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  3. missistrano

    J’ai envoyé à le Libre et à Vincent de Coorebeter la proposition suivante : A toi de ma dire ce que tu en penses :
    Sabine Missistrano · ULB
    Pourquoi ne pas lancer uneprofonde réflexion citoyenne sous forme de plusieurs référendums successifs. à l’initiative de la Région bruxelloise.
    Ces référendums devraient être supervisés par le CRISP, qui a l’autorité morale et les compétences historiques et actuelles pour formuler les bonnes questions, ce qui est essentiel.
    Par étape, on commence par les communes, leur rôle, leur coûts, leurs services, leur nombre……
    On continue avec les autres institutions : le Parlement, à quoi sert-il, la Cocof, pas inutile me semble-t-til, et ainsi de niveau en niveau, on en arrive à la Région elle-même ; qui la gère? son pouvoir émane de qui ? quelles doivent être ses attributions ? Sans compter l’imbroglio du statut Wallonie /Bruxelles…..
    A mon avis, il n’est pas question de sortir de la parité cinquante/ cinquante, flamands, francophones qui est un fondement démocratique très précieux et qui permet à chacun de se trouver chez lui dans cette ville/ Région.

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    1. Moreels Jacque

      C’est une excellente initiative En tant que citoyen nous devons pouvoir nous exprimer Referdums mais pour cela il faut changer la constitution !!! Afin d’avancer n’est il pas possible de procéder par pétition

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