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L’approche des élections stimule les discours racoleurs et parfois démagogiques de formations politiques en quête de voix. Le politiquement correct semble être leur boussole pour ne déplaire à personne. Dans Le Soir, l’auteur Tom Wolfe voit finalement le politiquement correct comme un moyen de domination.
Si nous pouvons nous réjouir – avec la secrétaire d’Etat bruxelloise Bianca Debaets (CD&V) – de constater que « Joden, katholieken, orthodoxen, protestanten en moslims » se parlent régulièrement de manière respectueuse, il faut cependant rappeler que ce ne sont pas les représentants de ces diverses religions qui définissent les conditions du vivre ensemble bruxellois. Les croyances qu’ils diffusent relèvent uniquement de la sphère privée.
Appelons un chat un chat. Les règles qui régissent la vie en commun entre les diverses composantes de la communauté bruxelloise sont basées sur la Constitution belge. Elle impose notamment le respect d’un État de droit, la séparation entre pouvoirs civils et religieux, l’égalité et la liberté individuelle et elle sous tend une exigence de neutralité et d’impartialité de l’Etat. Nul ne peut se soustraire au respect des lois fédérales et des arrêts ou règlements régionaux et communaux.
C’est suite à l’adhésion à ces valeurs démocratiques fondamentales que chacun est le bienvenu à Bruxelles, quel que soit son origine, son genre ou ses croyances.
http://www.lavillelavie.be/ mon blog….Michel
Rappel plus que nécessaire, merci : seule la Constitution donne le cadre de notre vivre-ensemble. Et elle définit clairement la place de la spiritualité : la sphère privée.
Cette logique sociale est avalisée par l’Histoire autant que par le bon sens.
Souvenons-nous des ravages des guerres de religion, il y a 500 ans…
merci pour cette mise au point. Je ne cesse de le crier!
Ce n’est pas à la religion de définir le Vivre-Ensemble mais aux citoyens de ce pays et conformément aux lois et valeurs.