Contrôles d’identité

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On vous a souvent interpellé en rue pour contrôler votre identité ? Moi deux fois en une vie et sans explication des motifs.
Pour d’autres c’est une fois par semaine et même parfois plus, quand  ce n’est pas une fouille humiliante, mains au mur. Ce n’est sans doute pas sans raison me direz-vous, mais depuis les attentats, il ne fait pas bon être basané ou noir et encore moins de laisser pousser sa barbe et de porter une casquette, si on veut mener une vie paisible.

En raison de l’absence d’enregistrement des contrôles, il n’existe pas de statistiques en matière de profilage ethnique au sein de la police. Métro poursuit:  « C’est donc difficile de pouvoir savoir à quelle fréquence la population est confrontée au profilage ethnique », indique Wies De Graeve, le directeur d’Amnesty International Vlaanderen.
Les syndicats policiers ne sont pas favorables à ces enregistrements de données.

Alterecho (traduit par Daardaar) nous apprend que le bourgmestre Open Vld de Malines, Bart Somers, veut objectiver la situation. « Il souhaite que sa zone de police soit précurseure en matière de transparence des contrôles. Depuis le mois de mai, les agents doivent enregistrer leurs contrôles d’identité dans le système central de la police. Ils doivent aussi annoncer qui ils sont, qui ils contrôlent et pourquoi ».

4 réflexions sur « Contrôles d’identité »

  1. bertrand kellner

    Bonsoir Yvan,
    Ne pourrais tu pas parler de ça :
    HÉBERGEMENT PLATEFORME CITOYENNE (FB)
    et de ce que cela signifie

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  2. LM

    Bart Somers a souvent “une longueur d’avance” sur les autres bourgmestres… A quand cette façon de faire OBLIGATOIRE, plus transparente et statistiquement utile, dans TOUTES les communes ? LM

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  3. Matthieu

    Il y a quelques années, et ceci bien avant les attentats qui ont bon dos, descendant du train à Charleroi, j’ai été amené à me retrouver aligné avec d’autres compères choisis plus ou moins au hasard dans le tunnel sous voie bondé, face au mur, pour un contrôle anti-drogue probablement (cela n’a pas été expliqué). J’ai refusé de me conformer à cette disposition vexatoire, discriminante et probablement illégale. On m’a dit que si je voulais on pouvait faire ça au poste, mais que ça risquait de durer BEAUCOUP plus longtemps (sourire narquois aux lèvres). J’en suis encore choqué et scandalisé. J’ai souvent l’impression de vivre dans un pays de non-droit en Belgique. C’est quelque chose de très diffus et très présent en même temps. Et à cette époque, l’extreme-droite n’était pas encore au pouvoir….

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