Courrons-nous à notre perte ?

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« L’humanité ne semble plus capable de résoudre les problèmes qu’elle a créés. Au nom de Dieu, au nom de la Nation, au nom de l’Argent, au nom de la Nature humaine, elle poursuit une course incessante à la croissance qui la mène droit dans le mur » voilà en résumé ce que Riccardo Petrella a démontré avec conviction vendredi soir, non sans évoquer des pistes de solution… toutes urgentes.

Le futur de notre ville en dépend bien évidemment. La classe politique (tous partis confondus) sera-t-elle capable de proposer un programme qui préconiserait un tel bouleversement de nos habitudes au nom de l’Humanité ? Est-ce vendable ? Et sinon qui aura le courage de prendre la relève ?

Stephan Grünewald, le psychologue fondateur de l’institut d’opinion Rheingold écrit ceci dans La Libre« Une partie des Allemands a l’impression que son mode de vie est méprisé par ceux d’en haut : manger de la viande, conduire un véhicule diesel, fumer, boire, manger des sucreries… Ce reproche est fait surtout aux Verts qui apparaissent comme des « Monsieur-je-sais-tout » moralisateurs et systématiquement rabat-joie. »  En va-t-il autrement des Bruxellois ?

1 réflexion sur « Courrons-nous à notre perte ? »

  1. Bernard De Backer

    Ricardo Petrella simplifie comme souvent avec de grands mots : Dieu, Argent, Nature humaine… Le tout opposé à « une Humanité » quelque peu peu chimérique. Le fait qu’il donne une interview au site très contestable de Michel Colon (stalinien notoire et soutien de régimes peu recommandables), Investig’Action, me fait douter de sa lucidité politique. Pour le reste, écologiste depuis les années 1970, je suis bien conscient des enjeux écologiques planétaires. Mais je suis partisan de la croissance : celle des énergies renouvelables, de l’isolation thermique, de la mobilité douce, de l’agriculture bio (ou pour le moins « raisonnée »), des crircuits courts, du recyclage, du numérique sous contrôle, de l’innovation technologique durable, etc. Beaucoup de gens y travaillent à différents niveaux. Pour le reste, je n’ai évidemment pas lu le livre de Petrella mais ce que j’en devine me suffit. Les grandes envolée lyriques de ce genre ne me semblent pas très utile. Et puis de quel droit parle-t-il « au nom de l’Humanité » ?

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