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Bien sûr, il y a des médias qui parlent de Bruxelles, comme BX1, Viva Bruxelles, Bruzz, … mais ce sont des médias financés par la Communautés française ou par la Communauté flamande qui parlent de nous. La Région de Bruxelles ne peut avoir ni soutenir aucun média, parce qu’elle est fragmentée dans ses institutions qui reproduisent (toujours) un imaginaire fondé sur (deux) communautés linguistiques. Les partis politiques, les infrastructures culturelles, le bien-être, le sport sont divisés en groupe linguistique. Il en va de même pour les médias. Il n’y a pas de médias bruxellois : seuls des médias (domiciliés) à Bruxelles. Cette division linguistique détermine fortement leur point de vue sur Bruxelles (Brussels Academy).
De quelle manière cet apartheid influence la vision et l’imaginaire de Bruxelles par ses citoyens, ses politiques, ses habitants, ses touristes etc. ? Comment Bruxelles et une possible « Bruxellitude » pourraient être présentées ? Est-ce que les médias existants sont des partenaires d’un tel projet ou est-ce que ces derniers sont un frein à l’épanouissement urbain de Bruxelles ?
La Brussels Academy vous invite à un état des lieux nuancé ainsi que des rencontres avec des médias bien établis et des médias alternatifs dont bruxelsfuture. Le 29 septembre démarrera un cycle de cinq cours-débats qui permettront de faire le point. Ils se concluront par un grand débat final avec Béatrice Delvaux (Le Soir), Jeroen Roppe (Bruzz), Tarik Laabi (Arabel), Simon Werner (Tout Autre Information), Jean-Jacques Deleeuw (BX1), Martine Simonis (Fédération néerlandophone et francophone des journalistes professionnels) le 27 octobre de 18 à 20h au Beursschouwburg. Tous les détails ICI. L’inscription gratuite au cycle ICI (cochez Register) et au débat final ICI.