Une belle rénovation discutable

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Vous vous souvenez sans doute du projet écologique et futuriste de Vincent Callebaut que je vous ai présenté ICI pour l’aménagement de la gare maritime proche de Tour & Taxis ?

Bruzz semble être le seul à annoncer que ce projet d’aménagement sera finalement attribué au bureau d’architecture néerlandais Neutelings-Riedijk qui a conçu le MAS à Anvers.  » La ville où il ne pleut jamais «  est un beau projet patrimonial qui va s’étendre sur 75.000 m2.

On peut cependant se demander si le projet retenu ne ressemble pas trop à un shopping center de plus dans le style de son voisin Docks Bruxsel ? Avec le projet NEO assez proche, l’offre commerciale ne devient elle pas excessive par rapport au budget de consommation disponible pour la majorité des Bruxellois ? Et si le projet s’avérait être un succès, ne sera-ce pas finalement au détriment des commerces du centre ville ?

 

2 réflexions sur « Une belle rénovation discutable »

  1. Philippe Severyns

    En ligne Extensa nous raconte sur « Tour & Taxis – Exposition and Trade Centre » qu’il s’agît d’un « unusual mall in historic warehouses ». Un centre commercial inhabituel dans des entrepôts historiques.

    Le développeur Extensa est également dévouée à la création de communautés urbaines. «  »Commited to creating urban communities » : cela s’appelle. Van Den Boeynants ne se serait pas donné la peine.
    Qu’il y existe déjà une communauté urbaine -le quartier maritime- Extensa préfère l’ignorer complètement. Pire encore : ils garderaient le parc comme privé. Elle rêve d’un énorme « gated community ». Une communauté à son image. (quelqu’un aurait remarqué que sur les images rendus du, d’ailleurs fascinant, projet de Vincent Callebaut ne figuraient que des citoyens à la peau très blanche. Aië.)
    « La ville ou il ne pleut jamais  » est donc, bel et bien, un autre centre commercial.

    Extensa doit essayer de maximiser ces profits dans les termes de son bail emphytéotique *. Tout le reste est du blabla. Avec, dans ce cas, un beau noeud tout vert autour.

    Lorsque Ackermans & Van Haaren et Robelco ont obtenu le bail emphytéotique il y avait une condition attachée; ils devaient obtenir un permis de construire dans un délai de sept ans. Ils ont échoué de façon grandiose.

    Le propriétaire historique du domaine, la communauté, a une jambe juridique pour se tenir debout en matière d’exiger, au moins, que le développement du site se fasse dans l’intérêt de la communauté. La communauté existante, soyons clair.

    °Le bail emphytéotique était l’outil juridique de prédilection de Van Den Boeynants. (Jusque là se bail emphytéotique n’était connu qu’en gestion de domaine agricole ) Un outil lui permettant de privatiser des terrains publics …en stoemelings !

    Un effet « trickle down » pour la communauté est un fantasme.

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