Un Bastognard joue avec l’avenir de Bruxelles

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Très soucieux de redorer son blason et de bousculer les majorités wallonnes et francophones, Monsieur Lutgen ne se soucie pas des conséquences pour la Région de Bruxelles, où Madame Fremault (chH) n’a pas démérité et doit pouvoir poursuivre un travail apprécié (1).

Comme le souligne très justement Olivier Maingain ICI mais aussi LA : on ne peut faire tomber un gouvernement régional que par une motion de méfiance constructive – qui comporte une majorité alternative de rechange – ce qui n’est nullement le cas à Bruxelles à ce stade.

Les ministres restent donc en place et exercent pleinement leur fonction sous le contrôle d’un parlement non démissionnaire tant qu’ils ne sont pas remplacés par d’autres ministres. Ils ne sont donc pas en “affaires courantes”.

Peut-on espérer que le cdH bruxellois (et d’autres partis ?) va enfin comprendre l’intérêt de constituer un véritable parti humaniste bruxellois, qui ne va pas chercher ses instructions à Bastogne ?

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(1)  exemple : “…le gouvernement bruxellois (doit pouvoir) poursuivre les procédures judiciaires qui visent à sanctionner les compagnies aériennes qui ne respectent pas les normes de bruit fixées par l’arrêté Gosuin (DéFI) pour le survol de Bruxelles. J’ose espérer que Céline Fremault (cdH) qui a cette compétence gardera cette volonté politique partagée au sein de la majorité actuelle.” Olivier Maingain à Rtbf / Le Soir

4 réflexions sur « Un Bastognard joue avec l’avenir de Bruxelles »

  1. FC

    @ M. Van Bambeke : Pourriez-vous préciser en quoi il est “maladroit” de pointer le peu de poids des bruxellois dans des partis politiques communautaires ?
    Voyez ci-dessous le poids en délégués des différentes fédérations socialistes en communauté française : Liège pèse 78 délégués, contre 21 délégués pour Bruxelles, 61 pour Charleroi, 41 pour Mons-Borinage. Chiffres relevés dans LS de ce WE.
    21 délégués portant la voix socialiste bruxelloise VS 180 wallons.
    En cas de vote, 10,4% des voix pour une population représentant environ un tiers des francophones de Belgique ! Et je ne parle même pas du poids économique bruxellois dans le PIB francophone.
    Personnellement je veux être considéré autrement que comme une poule aux oeufs d’or que l’on fait taire.
    Et je veux ma libre détermination.

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  2. Van Bambeke Michel

    Lutgen ajoute le bordel dans un contexte politique national et international qui est préoccupant. Je crois aussi que les CdH bruxellois auraient pu se manifester à l’intérieur du parti. Je me trouve néanmoins maladroit de présenter un combat entre un provincial (Bastogne) et la capitale.

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  3. Alain Maskens

    Merci Yvan. J’ajouterais “multilingue” au dernier paragraphe: “Peut-on espérer que le cdH bruxellois (et d’autres partis ?) va enfin comprendre l’intérêt de constituer un véritable parti humaniste bruxellois,” MULTILINGUE, “qui ne va pas chercher ses instructions à Bastogne ?”

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