Flandre et Wallonie vivent à nos crochets

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Alors que Bruxelles est souvent présentée comme une Région qui coûte à la Flandre, voir à la Wallonie, chacun sait que l’exode continu d’une classe moyenne bruxelloise aisée vers les deux autres Régions leur rapporte un argent fou, puisque les impôts des personnes profitent à la Région de résidence des travaileurs et pas à celle de leur lieu de travail, où la richesse est produite.

De là à dire que Flandre et Wallonie ont intérêt à favoriser cet exode, il n’y a qu’un pas. Comment s’y prennent-elles pour que les deux Brabants restent leurs provinces les plus riches ? Faute de partis bruxellois, elles peuvent utiliser les partis communautaires flamands et francophone – où elles sont majoritaires – pour éviter que le fédéral ne prenne de mesures qui seraient bénéfiques à Bruxelles.

Des exemples ? Laisser survoler Bruxelles à basse altitude de nuit comme de jour, ne pas prendre de mesures pour limiter les voitures de société et l’usage du diesel dont Bruxelles est victime par l’arrivée quotidienne de milliers de navetteurs, ne pas créer de parkings de dissuasion en périphérie, élargir la capacité du ring, saboter la création d’une communauté urbaine, continuer à favoriser l’Arabie saoudite qui finance les messages salafistes diffusés par la grande mosquée, freiner le déploiement du RER et limiter les haltes en territoire bruxellois, laisser pourrir leurs biens comme le palais de justice, le conservatoire et leurs musées, ne pas prêter l’art moderne qui se cache dans leurs caves, instaurer un lock down mortifère qu’aucune autre ville n’a jamais connu, … ce n’est pas tout mais je m’arrête là pour ne pas être taxé de populisme.

3 réflexions sur « Flandre et Wallonie vivent à nos crochets »

  1. FC

    Que faire ? VOTER BLANC … et réunir tous ces votes dans un parti éphémère expliquant clairement notre frustration politique.
    HARCELER les différentes sections Bruxelloises de demandes de précisions sur base d’une liste comme celle développée ici.
    DÉNONCER et dénoncer encore et encore pour que cette réalité devienne un problème politique et médiatique.
    Bref, exister plutôt que continuer à subir…et ce n’est pas être populiste que de lister cette mise en coupe plus ou moins réglée volontairement.
    Bravo !

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  2. Philippe DELSTANCHE

    Et que dire du paiement des impôts sur les revenus des personnes physiques dans la région du domicile et non pas dans la région bruxelloise où le revenu est généré, de la main morte, du coup du maintien de l’ordre lors des près de 300 manifestations annuelles à Bruxelles et du délabrement des institutions culturelles dites fédérales, situées sur le territoire de la région bruxelloise.

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  3. Matthieu

    Dans le cadre de la structure actuelle de l’état, que peut on faire? Les politiques Bruxellois sont inféodés aux partis dominés par les communautés, et le million de Buxellois, dont une grande partie ne vote pas, n’a qu’un poids très limité dans les décisions. Quel(le) homme / femme politique pour prendre la tête d’un mouvement citoyen assez puissant pour taper dans la fourmilière et donner une autre orientation à la prochaine réforme de l’état qui ne saurait tarder.

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