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Un lecteur du blog nous fait remarquer que tout le monde n’a pas la possibilité se déplacer en monoroue ou en vélo – même électrique –  et que la voiture reste pour certains le seul moyen pour se déplacer aisément. On pense ici aux personnes âgées et à certains professionnels. Il ne peut donc être question de culpabiliser ceux qui n’ont pas d’autre choix, mais dans le même temps on ne peut continuer à consacrer autant de place aux voitures individuelles qui polluent la ville et font obstacle aux transports collectifs.

La voiture partagée (comme Cambio et d’autres), le covoiturage, Uber et les taxis peuvent constituer une solution efficace bien souvent moins coûteuse que l’ensemble des frais d’une voiture privée. Ceux pour qui une voiture est nécessaire en permanence seront alors ravis de circuler de manière plus fluide. Une prime attribuée à ceux qui viendraient habiter en ville plutôt que de faire des navettes journalières pourrait aussi contribuer à limiter la pression de l’auto sur la ville et ses habitants. Plus des sites propres pour les transports publics aussi. Et puis finalement, un autre lecteur rappelle les bénéfices de la marche à pied qui ne génère aucune pollution et nous garde en forme.

Les conclusions des deux journalistes du Soir qui ont testé le vélo électrique quotidien pendant une semaine est riche d’enseignement à ce sujet. Il ne s’agit pas de mettre tout le monde sur un vélo mais de faciliter la vie de ceux qui font ce choix et améliorent la qualité de vie de tous.
Un plus juste partage de l’espace public et des aménagements spécifiques pour chaque mode de transport devraient profiter à tous les citoyens.