Tester de nouveaux moyens de locomotion

__________________________

« Think » se veut un nouveau rendez-vous annuel autour du développement durable et des nouvelles économies ici et ailleurs. Pour sa première édition, il mettra la mobilité à l’honneur. Un enjeu essentiel pour notre quotidien. Si la voiture reste encore le moyen de locomotion préféré du citoyen belge, différentes initiatives publiques et privées vont peut-être changer la donne ?

« Think-Mobility »  propose de passer un moment ludique – entre amis ou en famille – pour découvrir les nouvelles tendances de la mobilité d’aujourd’hui et de demain. A une, deux, trois ou quatre roues, vous pourrez tester divers moyens de transport innovants. Une occasion d’essayer un mono roue, de rouler en voiture électrique, de vous informer sur le co-voiturage, …

Cela se passera le WE du 29 et du 30 avril à l’ancien hippodrome Boitsfort, 53 chaussée de la Hulpe, qui se  transforme en un parc de loisirs actifs et de nature. Ouvert à tous de 10 à 18h et l’entrée est gratuite.

5 réflexions sur « Tester de nouveaux moyens de locomotion »

  1. Edouard DE LOVINFOSSE

    L’initiative a le mérite d’exister alors ne la critiquons pas trop.
    Cependant ce sont souvent des jeunes gens que l’on voient utiliser ces nouveaux moyens de transports (cf. la photographie ci-dessus). Et que fait-on des personnes plus âgées et des couples avec enfants ?
    La Région de Bruxelles-Capitale est occupée à perdre des habitants qui en ont plus qu’assez d’être marginalisés sous le prétexte qu’ils souhaitent se déplacer en voiture.

    Répondre
    1. Matthieu

      Je me permets avant tout chose de signaler que je fais partie de la catégorie « classe moyenne, couple avec enfants » que vous évoquez dans votre réponse. Et que ma maman, du haut de ses 72 ans, n’a jamais roulé en voiture et ne s’en est jamais plainte, elle prend toujours les transports en commun – merci pour elle.

      Et donc, voici pour vous répondre : que l’on prenne alors des mesures pour permettre à ceux qui le désirent de se déplacer dans des transports en commun performants (cf p.ex. le centre-ville vidé de son réseau de bus et déconnecté du haut de la ville), en bicyclette ou autre (cf. le réseau cyclable communal déplorable sur l’ensemble de la région), que l’on cesse d’inciter les employés à opter pour des voitures de société dont il n’ont pas besoin, que l’on impose une taxe de roulage (péage) aux navetteurs qui, se disant chassés de la ville « car elle est invivable » (ce qui n’est pas forcément faux), la rendent encore un peu plus dégueulasse en circulant seuls dans un véhicule polluant de plus de 2 tonnes, mettant en danger ceux-là qui aimeraient circuler pacifiquement et écologiquement dans leur cadre de vie quotidien.

      Toutes ces mesures, et d’autres encore, permettraient à la minorité d’habitants qui « souhaitent se déplacer en voiture » de le faire confortablement. A condition qu’ils le fassent respectueusement, et à bon escient.

      Il ne faudrait quand même pas tordre la réalité outre mesure, cher monsieur. Ni constater les choses en regardant du mauvais côté de la lorgnette. Il y a des limites à la mauvaise foi.

      Répondre
      1. FC

        Bravo ! Le tout à la voiture a vécu et quelle paix, quelle joie de vivre et de se déplacer LE jour sans voiture.
        Ceci dit, je préfère une pollution électrique déplacée à une bouffée de gaz de combustion farci aux particules fines.

        Répondre
      2. Matthieu

        Je comprends, mais la pollution n’est pas qu’olfactive. Elle est visuelle, auditive (non, une voiture électrique n’est pas silencieuse), source de stress, source de danger, etc etc etc…
        Dans moins de 20 ans nos jeunes se demanderont comment on a pu vivre ainsi.

        Répondre
  2. Matthieu

    Si seulement l’accent était mis sur le fait que la majorité d’entre-nous est parfaitement capable de se déplacer sans apport d’énergie extérieure.
    Le green washing éhonté de ces nouveaux moyens de transports électriques est révoltant : l’électricité pollue aussi, la pollution est simplement déplacée. Bien entendu on peut parler d’éoliennes et autres sources renouvelables, mais on est actuellement très loin du compte.

    Répondre

Répondre à MatthieuAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.