Investir pour une ville durable ?

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Le secteur bancaire s’est toujours prioritairement préoccupé du développement de ses bénéfices et de ceux de ses clients, n’hésitant pas à investir dans des entreprises rentables sans trop se soucier de leur production, même s’il s’agissait d’armements ou de produits chimiques néfastes pour la santé. Le temps changent et il lui faut aujourd’hui tenir compte d’une sensibilité accrue de ses clients en faveur d’un lieu de vie et d’un monde durable.

A côté de banques comme Triodos – qui en ont fait leur raison d’être – on trouve aujourd’hui des banques plus classiques – comme KBC Brussels – qui surfent sur cette nouvelle tendance. S’il peut être pris pour argent comptant, le texte publicitaire ci-dessous révèle qu’un rendement financier et une contribution au développement durable ne seraient plus deux notions qui s’excluent.

“Le développement durable doit répondre aux besoins économiques et sociaux actuels sans compromettre la capacité des générations futures à pourvoir à leurs propres besoins. Rendement financier et contribution au développement durable, deux notions qui ne s’excluent plus. Pour les fonds best-in-class, nous attribuons aux entreprises des scores en fonction de paramètres liés à l’environnement de travail, au respect de la nature et à la bonne gouvernance. En sont exclues les entreprises qui enfreignent les principes de l’investissement socialement responsable (ISR) ou sont actives dans des secteurs controversés, comme le commerce des armes. Seules les entreprises qui obtiennent les meilleurs résultats dans leur secteur sont retenues.” KBC Asset Management.

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