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Un article dans De Tijd révèle qu’un discret coup de fil entre la présidence du CD&V et l’Open VLD a abouti à une mise en demeure de “leurs” ministres Guy Vanhengel et Bianca Debaets de se désolidariser de la décision des partis bruxellois francophones de commencer à percevoir les amendes pour les avions en infraction. Par contre rien à l’encontre de Pascal Smet (SP.A) qui se serait retranché derrière la position de Céline Fremault et sur qui “on ne peut pas compter” (Op Smet kan je toch niet rekenen – sic).
Ce serait sous l’impulsion des ministres Vanhengel et Debaets que Céline Fremault aurait annoncé que les infractions seront enregistrées, mais que les amendes ne seraient pas envoyées avant la fin du nouveau conflit d’intérêt.
Voilà une occasion de plus de souligner nettement les ingérences de la Flandre (et de la Wallonie à l’occasion) dans les affaires bruxelloises. Une occasion aussi de plaider à nouveau pour l’émergence de partis régionaux plutôt que le maintien de partis communautaires où Bruxelles est toujours en minorité.