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En 2016 il y avait 2.055 voitures électriques en Belgique.
Dont 1.529 en Flandre … et 342 à Bruxelles (le reste en Wallonie), alors que ce type de véhicule est particulièrement efficace pour couvrir les petites distances.
L’explication est simple: la Flandre encourage fiscalement ses citoyens à acquérir un véhicule électrique et leur offre une prime de 4.000€.
Rien de tout cela à Bruxelles pour soutenir la mobilité verte alors que la pollution y fait plus de ravages qu’ailleurs, surtout tout au long de ses embouteillages journaliers. Très peu d’initiatives aussi pour l’installation de lieux de rechargement, alors que la plupart des Bruxellois ne peuvent le faire devant leur domicile. Vous en saurez plus et lirez le point de vue de Céline Frémault dans Bruzz
Comme si les voitures électriques étaient ‘propres’ !
Cette façon de présenter les choses pourrait amener les responsables politiques à une fiscalité ‘favorable’, alors qu’elles continueront à engendrer de très gros problèmes (sécurité, espace occupe, production et accumulation de l’énergie, …). Il convient bien plutôt à augmenter la fiscalité routière d’une manière ou d’une autre) et à affecter les moyens publics correspondants à diverses politiques réellement sociales (logement, éducation, santé, …)
Vous avez raison. La voiture électrique n’est qu’un moyen de prolonger la place centrale de la voiture individuelle dans nos sociétés en rejetant à l’extérieur des villes les pollutions liées à l’électricité consommée et à leur production. Est-il pour autant saugrenu de penser qu’elles peuvent être une transition acceptable si leur usage se généralise sous forme de voitures partagées, de covoiturage et de transports publics électriques performants ?