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Avec une capacité théorique de 35 millions de passagers par an, l’aéroport urbain de Zaventem ne fonctionne qu’à 50 % de cette capacité et – vu sa localisation – s’avère déjà largement insupportable et néfaste pour les dizaines de milliers de citoyens survolés à basse altitude.
Faute de l’avoir délocalisé à temps – comme l’on fait toutes les grandes plate-formes – Zaventem en sera réduit à devenir un City Airport. il peut cependant rester rentable, parce qu’il est très recherché et qu’il peut se permettre d’être coûteux, vu son atout de proximité avec la ville. Pas pensable d’y maintenir du low cost, du body cargo ou un grand hub international.
Le gouvernement aura-il le courage de l’imposer ?
Les intérêts régionaux, politiciens et affairistes viennent encore de se manifester dans 3 trois dossiers brûlants qui ne se préoccupent pas de la santé des riverains:
1. Le chantage à l’emploi abusif du CEO Arnaud Feist en faveur d’un secteur cargo, alors qu’il est en pleine phase d’automation et de mue RFID. en vue de réduire la main d’oeuvre
2. Le refus de Belgocontrol de se soumette à un audit sur ses pratiques exigé par le ministre de la Mobilité qui le cache au parlement
3. Quarante ans de décisions arbitraires et partisanes révélées par l’étude de l’ULB
Cinq minutes de courage politique ? Comme pour BHV ?
Le gouvernement ne l’imposera pas plus aujourd’hui qu’il y a plus de 15 ans avec Isabelle Durand. Le fédéral est clairement aux mains de la N-VA et du VLD.
Belgocontrol fait un pied de nez PUBLIC ET ASSUME à son ministre de tutelle (francophone) !
Je n’aurais jamais cru cette impudeur possible. Cette impudeur ET cette arrogance : faut-il que Belgacontrol se sente bien protéger par ceux qui ont vraiment les leviers en main !
Quoiqu’il en soit, un Etat qui ne sait pas se faire obéir est un état moribond totalement incapable d’imposer quoique ce soit.
Combien de temps encore pour vivre la fin de cette agonie ? J’ai honte et j’aimerai trancher dans le vif.