Une première: des réquisitions de logements

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Un bien va être mis en location d’ici 2018 sans le consentement de son propriétaire. C’est l’échevin en charge du logement à la Ville, Mohamed Ouriaghli, qui l’annonce. Ce pourrait être une première qui peut étonner.

Bruxelles manque cruellement de logements et cette rareté pousse le prix des loyers à la hausse. Pendant ce temps, des milliers de m2 restent à l’abandon, pour cause de négligence ou de spéculation. Si les conditions spécifiées dans cet article sont remplies, l’intérêt général n’exige-t-il pas que les pouvoirs publics agissent ?

Il en va ainsi de très nombreuses surfaces habitables que des rez commerciaux rendent inaccessibles faute d’entrée particulière, mais pas seulement, il y a aussi ceux qui attendent des « temps meilleurs » pour signer des baux plus avantageux.

Alors, faut-il mettre des limites à la liberté des propriétaires du parc immobilier bruxellois privé? et aussi pour les logements dans les mains des pouvoirs publics, qui tardent trop souvent à les rénover et à les remettre en location?

1 réflexion sur « Une première: des réquisitions de logements »

  1. Matthieu

    Je serais curieux de connaitre le nombre de m2 sous le controle des pouvoirs publics divers (et a Bruxelles il y a de multiples epaisseurs…), non mis a disposition de locataires. Il serait aussi interessant de regarder du cote des proprietaires qui mettent en location des locaux a peine salubre, des caves… Oui, exiger des logements en meilleur etat pour les locataires risque de faire monter certains loyers, mais au benefice d’un parc immobilier finalement correct.

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