© Work in progress at MIMA for the exhibition ‘City Lights’
Après avoir épinglé la lamentable dispersion des compétences culturelles à Bruxelles, Muriel de Crayencour loue le travail formidable effectué par des dizaines de galeries publiques ou privées pour montrer l’art actuel à Bruxelles. Elle cite Wiels, Bozar, Centrale for Contemporary Art, le C.A.B, Maison Particulière, le musée communal d’Ixelles, la Fondation Boghossian, la foire Art Brussels … et déplore l’absence de toute politique d’acquisition d’art actuel digne de ce nom. L’art contemporain est donc dans les galeries, dans les grandes banques et chez les particuliers.
Elle rappelle aussi que les collections (fédérales) d’art moderne des Musées royaux des Beaux-Arts ne sont plus visibles depuis 2011, suite à l’initiative de son directeur Michel Draguet. Elle parle des dérives possibles avec le mariage Pompidou, déjà relevées par Steven Van Garsse de Bruzz.
Par ailleurs, le Réseau des Arts à Bruxelles (RAB/BKO) signale qu’il y a aussi les 19 communes comme pouvoirs organisateurs culturels et il note que le dialogue commence lentement à prendre forme au niveau des entités fédérées. Pour mieux comprendre les enjeux du secteur culturel RAB/BKO organise actuellement une série de 6 cours à La Tentation avec la Brussels Academy.