Intégrer les nouveaux Bruxellois

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Aider les nouveaux arrivants à trouver leur place dans la ville est une responsabilité qui n’a jamais été prise à bras le corps à Bruxelles, contrairement à la Flandre. La communautarisation de cette compétence n’y a pas pour rien et les 10 ans de retard du côté francophone non plus. Brussels Studies y consacre sa dernière livraison.

Notre Région constitue la principale porte d’entrée de l’immigration internationale en Belgique. Onze pour cent de sa population active est issue d’une immigration récente, c’est-à-dire résidant depuis moins de cinq ans en Belgique.

Sur le territoire de notre Région, des institutions différentes et potentiellement concurrentes ont vu le jour, (avec des budgets très insuffisants côté francophone). Le résultat est interpellant puisqu’il existe, aujourd’hui, dans la même ville, deux parcours d’intégration civique : un flamand et un francophone. Parcours qui s’adressent à des étrangers, souvent ni francophones ni néerlandophones… Des arbitrages ont eu lieu à la Commission communautaire commune. Il ne faudrait cependant pas perdre de vue l’intérêt des migrants si on ne veut pas qu’ils deviennent les otages d’un système très (trop ?) compliqué.

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