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Dans un article qui constate que les jeunes doivent attendre de plus en plus longtemps avant de pouvoir acheter un logement, Le Vif épingle la situation particulière de Bruxelles.
On parle beaucoup du retour en ville et du rajeunissement de la population urbaine, mais il s’agit d’une couche provisoire d’habitants, faisant surtout la part belle aux locataires, pointe le patron de Stadim. Les prix sont tellement élevés intra-muros que, lorsque le moment est venu d’acheter, les jeunes ménages s’éloignent du centre-ville. ” Pour aller plus loin encore que leurs parents, arrêtés aux premières couronnes périphériques. “
La plupart gardent Bruxelles en vue, s’installant un peu partout en veillant à la proximité des grands axes menant à la capitale. ” C’est-à-dire à l’ouest de Liège (Huy, Waremme…), au nord, voire au nord-ouest de Charleroi (Soignies…), au nord de Namur (Gembloux…) et, bien sûr, dans les communes encore abordables du Brabant wallon. ” Bruxelles reste d’autant plus névralgique que, étant donné que les deux membres du ménage ont un emploi, la probabilité que l’un ou l’autre y travaille est plus grande qu’avant “, remarque Philippe Janssens.