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Je trouve enfin le temps de vous communiquer mes « découvertes » sur quelques raisons de l’appauvrissement de la riche Région de Bruxelles. Avec 1.175 173 habitants au 1er janvier 2015, la Région n’a jamais été aussi attractive, aussi jeune (solde naturel +9.482). … et aussi pauvre.
Pauvre, notamment parce que les Bruxellois de classe moyenne continuent à quitter la Région pour s’installer dans les deux Brabants et bien au-delà, Ils vont aussi y voter et y payer leurs impôts. Cet exode coûte 261 millions à Bruxelles. Emmanuel De Bock (Défi) demande d’urgence un « plan classes moyennes ». « Tout l’enjeu est de réussir la mixité sociale », dit-il. Et pour lui, « c’est le fiscal qui sauvera le social ».
Avec près de 265.000 ressortissants les pays membres de l’UE – dont certains payent leurs impôts dans leur pays d’origine – représentent désormais 22,5% de la population et 66,0% des étrangers. Leur nombre augmente de plus de 10.000 unités en 2014, contre moins de 3.000 pour les ressortissants des pays hors UE. Par contre, le nombre de Belges diminue de plus de 1.600 unités (une première depuis 1995).
Vous en saurez plus, vous verrez des cartes et documents qui vous permettront de faire des comparaisons avec les chiffres de mai 2015 en consultant les articles que j’ai rassemblés ICI
La situation de Bruxelles est préoccupante, mais l’exode est compréhensible. La ville est mal entretenue, routes et trottoirs défaillants, le décret inscription rend l’éducation des enfants compliquée, les musée sont en ruine, les transports en communs médiocres et les tunnels fermés. Sans compter des gestions du stationnement et circulation incohérents. Le fiscal ne résoudra pas tout. De vraies décisions à destination des classes moyennes et supérieures, pas uniquement fiscales sont nécessaires, sont nécessaires pour rendre la ville à nouveau attirante, et encourager une nouvelle mixité sociale positive.