__________________________________
Le Soir publie un article qui révèle une première brèche portée à l’étanchéité de notre système scolaire en réseaux. En septembre 2017, une école secondaire “multi-réseaux” de 1.200 places verra le jour à Molenbeek. Elle a été approuvée mercredi par le gouvernement de la Communauté française.
C’est un projet de l’asbl « Ecole ensemble », composée d’enseignants bruxellois du secondaire, issus de divers réseaux. Ils rêvaient de créer une école secondaire à pédagogie active (Freinet/Decroly). Ils ont rédigé un projet pédagogique et repéré, sur le territoire de Molenbeek, deux bâtiments susceptibles d’accueillir chacun 600 élèves. Pour financer le projet, il a fallu convaincre et associer les communes de Molenbeek et Berchem (en manque de places), la Communauté française et l’ULB. Il y aura donc du public, du libre non-confessionnel (ULB) et du privé (l’ASBL).
« La mise en commun de moyens financiers, c’est le sens de l’histoire », dit-on côté PS. En prime, cet établissement – vu son étiquette « école publique “ – offrira un enseignement gratuit accessible à tous, ce qui n’est généralement pas le cas pour les pédagogies actives, volontiers réservées à des publics favorisés.
J’ai cru un court instant que la notion de “réseau unique” signifiait un réseau mélangé des communautés française et flamande … Et non bien sûr, utopiste que je suis !